Pour rompre avec la monotonie que peut engendrer la construction d’un si grand et si détaillé navire, j’alterne la fabrication du méga-yacht avec celle d’une vedette plus petite, la BG60 (sa construction est détaillé sur ce site) d’ou une parution très étalée dans le temps....
Néanmoins il y a tellement à faire sur le WM70 que je peux passer d’un endroit du bateau à un autre, histoire de varier les plaisirs. Et puis, lorsque je bute sur un problème, cela me laisse le temps de trouver une solution.
- Finition de la poupe
Lors de mon dernier article, je vous avais décrit comment j’avais assemblé toutes les pièces de la poupe. Cette partie arrière du bateau, avec de nombreuses courbes, est assez fastidieuse à fabriquer.
J’ai opéré, c’est le cas de le dire, une ouverture laissant l’accès au local de rangement des jouets nautiques tels que jet-ski, planches diverses, jet-lev, bouées etc ...
Si j’en ai le courage je construirais les jets et leur chariot de manutention ainsi que la grue de mise à l’eau.
Ouverture de poupe
|
Pour commencer j’ai bien repéré l’axe du navire, puis j’ai tracé la forme de la porte. Ensuite j’ai découpé à l’aide d’une petite tronçonneuse Dremel les parties rectilignes en ne collant pas trop près du tracé. J’ai ensuite repris la coupe en ponçage.
Pour finir j’ai fabriquer les deux marches, de chaque coté, sur lesquelles viendront prendre place les taquets, guindeau et bite d’amarrage.
-Portiques de mise à l’eau des annexes
Les canots embarqués sont aux nombre de trois : une limousine + deux semi-rigides. Pour pouvoir mettre à l’eau ces embarcations, il est prévu de chaque coté du navire, des portiques suspendus au plafond qui se déploient au dessus de l’eau, pour y accrocher les annexes et les déposer sur l’eau.
J’ai longuement réfléchi à la façon de procéder. Le plus simple m’a semblé de fabriquer un portique en profilés cuivre de fine épaisseur et de le guider en translation par deux rails en U. Le tout actionné par une vis sans fin reliée à un petit moteur.
Portique de mise à l’eau
|
Le plan prévoyait un espace pour loger 3 annexes, j’en ai supprimé une, la centrale pour la remplacer par un local dans lequel je dissimulerai les moteurs de translation.
C’est contre ces parois que je visserai l’une des extrémité des rails. Ce local est fabriqué avec du plasticard. L’ensemble se positionne au sol grâce à plusieurs petites baguettes collées sur le plancher du garage.
Mise en place du portique
|
A l’intérieur de cet espace j’ai fixé les deux moteurs servant à actionner la vis sans fin engendrant la translation du portique. J’avais prévu des moteurs avec un système de démultiplication intégré (photo ci-dessus).
Malheureusement il est vite apparu qu’ils tournaient beaucoup trop lentement d’où une sortie du châssis extrêmement lente, rien à voir avec la vidéo de la sortie de l’annexe de l’Alfanero vu sur Youtube !
Je n’avais pas pris le temps de faire les calculs nécessaires pour vérifier la vitesse de sortie des tiges filetées !
Qu’à cela ne tienne, j’ai trouvé sur le net un autre moteur tout aussi petit et apparemment tournant à des vitesses plus appropriées : Le GM14a du fabriquant Solarbotic. Il est alimenté en 6V.
Ce sont les aléas du modélisme, bien souvent il faut tester pour valider.
- Ouvertures diverses sur la coque
Afin d’apporter toujours plus de détails pour coller à la réalité de ces grands navires de plaisance, j’ai décidé de réaliser toute une série d’écubiers, trous de forme oblongue laissant passer les amarres. Ils sont disposés sur les flancs de l’étrave.
J’ai aussi ouvert deux trous rectangulaires au droit des puits de chaînes. Ces dernières coulisseront à traver ces ouvertures. Plus tard, il faudra coller contre la coque, juste en dessous des puits, une plaque métallique pour limiter l’usure de la coque lorsque les ancres remontent et viennent racler la proue.
Découpe du balcon de la suite propriétaire
|
Dernière opération, j’ai percé les deux cotés de la coque au droit de la cabine propriétaire, à l’endroit des deux petites terrasses privatives. Ce sont deux larges rectangles aux coins supérieurs arrondis.
Sur le rebord inférieur je poserai plus tard une main courante.
Dans mon prochain article je vous montrerai le début de la construction ou plutôt de l’assemblage du pont principal, tant il y a de pièces !