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jeudi 28 mars 2024

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Aéroglisseur type Qoum 8

Les essais

Benoît Raynal

Nouvelle campagne d’essais : ça marche... enfin si on veut, car la moindre sollicitation des gouvernes entraîne une marche arrière du prototype. Arrêt obligé. Comment rallonger les gouvernes tout en gardant la possibilité de fermer les turbines ? En collant sur l’opercule un morceau de sachet plastique. Nouvel essais : trop court cela ne fonctionne pas, trop long, ça fasseye. Et puis enfin ca marche ! Troisième cri de joie.

Une batterie chargée à bloc, la terrasse, et hop là !... plus d’un quart d’heure de fonctionnement sans gros problème, juste un petit réglage de positionnement de la batterie. A priori le nombre de trous sous la jupe est bon, l’air circule bien. Un petit défaut quand même : sans propulsion, l’engin recule doucement.

Je prête le manche à mon fils. Comme il ne connait pas les petits défauts des commandes, il joue comme un fou et provoque un décalage des gouvernes. On arrête tout, on re-règle et on reprend. Même défaut !! En fait, les bras de levier sur les servos sont trop généreux. Je résous le problème en limitant la course du manche sur la radiocommande. Avec l’expérience, je m’aperçois que le volet ne doit tourner que sur 160°/170° et n’a pas besoin d’un 180°. A tenir à l’oeil sur les modèles suivants, mais le proto fonctionne bien.

Habillage

Avec un autre polypropylène, blanc celui là, il faut habiller Qoum 8. Les flancs sont en "carton plastique" brut, ainsi que les entrées des turbines de propulsion. Les bords ne sont pas horizontaux mais légèrement inclinés pour améliorer l’esthétique. Les reverses sont habillées les premières puis le dessus, en faisant la jonction au niveau de la turbine de sustentation. On cache les lignes de raccords avec les bandes de décoration. Les décos sont de simples filets bleus autocollants.

Essais sur l’eau

Puis vient le grand jour....

Il fait beau, un copain est là avec son appareil photo numérique pour immortaliser la scène, l’étang est sans vagues.

Contact radio... contact sustentation... mise à l’eau.

Premiers mètres, premier problème : mauvais équilibre avant-arrière. Retour au bord, déplacement de la batterie et nouveau départ. Bien sûr, maintenant il y a trop de poids devant ! on revient, on remet en place et on y retourne. Bingo, ca marche. On pousse les manettes à fond : bonne directivité, un peu de prise de vitesse, mais déception : il ne déjauge pas. Retour au bord ; la jupe est pleine d’eau. Cherchez l’erreur : j’ai oublié les bavettes anti-écopage (c’est un petit morceau de jupe qui vient fermer les trous de vidange faits sur le segment arrière de la jupe). Je bricole un peu et je remets à l’eau. Même défaut mais tant pis, on continue tant qu’il y a du jus. Soudain, Qoum8 prend une allure penchée. Retour au bord, regard sous la jupe... la colle n’a pas tenu. J’aurais dû mettre les vis avant de faire les essais !

De retour à l’établi, je finis la jupe : décollage et recollage de la jupe avec de la colle néoprène, et blocage avec des vis à travers des petites baguettes de carton-plastique.

Nouvel essai quelques jours plus tard avec une batterie plus forte : 8.2 v 3300 mA. Lancé sur l’eau, Qoum8 prend un peu de vitesse, commence à monter sur sa vague d’étrave, mais refuse de la dépasser. Sur terre 5-7 Km/h, sur l’eau la moitié ! Déception ! Retour au banc d’essai : on prend une petite balance, on la coince devant la machine et on met à fond. Poussée avant : 125 g pour 1.450 kg, poussée arrière : 100 g. C’est trop peu et trop de poids. Si je compare avec d’autres machines, il faut soit doubler la poussée, soit diminuer le poids par deux !

Bon ! je le déclare apte à l’indoor, à la traversée des flaques une fois lancé, mais pas de déjaugeage possible.

Sur l’eau

Il avance en crabe, ce qui est habituel pour ce type d’engin !

Conclusion

Il faut repenser le proto, faire plus simple, sans les reverses ; plus léger aussi, donc changer la sustentation. Mais cela c’est pour la prochaine fois.

Vue de face

Les superstructures sont un habillage en polypropylène blanc collé avec un pistolet à colle. La déco se fait avec des bandes autocollantes.

Vue de dos

On distingue les morceaux de sachet plastique collés sur les opercules.

L’ensemble des photos est à : http://photos.yahoo.com/benraynal/

Un grand Merci à Alain pour les photos.