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mercredi 24 avril 2024

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Accastillage et accessoires

Propulseur de bulbe

Florent Ringot

J’ai décidé d’équiper mon remorqueur d’un propulseur d’étrave de conception personnelle. N’étant pas hyper outillé, j’ai adopté des solutions qui me sont propres, le résultat obtenu étant avant tout une étude, un prototype, car avant de rechercher la perfection de la construction, je voulais avoir testé ce que mes réflexions pouvaient donner dans la pratique L’idée est de doter une coque normale d’un bulbe contenant un propulseur.

Vue générale du prototype installé

Le corps du bulbe est en PVC, sur base d’un tube sanitaire. Il est scié en biseau de façon à s’appuyer sur la coque, et cranté pour se positionner dans l’alignement de la quille, celle ci venant s’incruster dans la fente Le nez du bulbe, arrondi comme il se doit, est en résine injectée, et est plein. Le passage transversal contenant les hélices est constitué d’un tube de cuivre


Vue arrière du bulbe propulseur. On remarque la fente dans le tuyau pvc, qui permet l’incrustation de la quille et garantit le bon alignement longitudinal de l’ensemble

Le propulseur proprement dit est doté de deux hélices, dont l’axe commun tourne dans deux bagues de nylon au diamètre de l’intérieur du tube de cuivre. La transmission du mouvement entre le moteur et l’axe des hélice se fait par une courroie crantée (système récupéré sur une vieille imprimante à jet d’encre) Le passage de la courroie se fait par un puits rectangulaire conique en laiton soudé à l’argent, dont l’extrémité étroite vient se souder dans une encoche au milieu du tube porte hélices. La soudure devant se faire sur le tube déjà enfilé dans le nez du bulbe, on ne peut donc pas utiliser de flamme. J’ai réussi la soudure sans problème au moyen d’un fer électrique de 300w

Un dessin est souvent plus explicite qu’une photo

Cette vue permet de bien comprendre le principe du bulbe propulseur. Seule la longueur du puits contenant la courroie est impérativelment à adapter

Le bulbe est installé sur la coque. Les dimensions de l’engin seront bien entendu à adapter correctement à la dimension de la coque à modifier, mais le principe reste le même


A ce moment, le bulbe peut être installé sur la coque et fixé à la résine+fibres. Un trou permettant le passage du puits de transmission est préalablement percé dans la coque. Apres parfaite fixation du bulbe sur la coque, il reste à fixer le moteur sur l’extrémité large du puits

Une plaque support est fixée sur le haut du puis. Elle est solidaire d’un tube de cuivre au diamètre du moteur Le moteur est clipsé dans le tube et l’engrenage de son axe reçoit la courroie. Le réglage de la plaque support permet la mise en tension de la courroie. Le système n’est pas étanche à 100%, et il est impératif de calcule la longueur du puits pour que l’axe du moteur se trouve plus haut que la ligne de flottaison Seules quelques gouttes perlent à travers l’axe des hélices et les bagues en nylon, et les quelques éclaboussures dues au barbotage de la courroie crantée dans ce fond d’eau n’est pas gênant.


La commande électrique s’effectue au moyen de micro-switch inverseurs actionnés par un ergot sur la commande de gouvernait, ce qui me permet d’utiliser ma radio deux voies : En navigation normale, agir sur le manche de direction n’enclenche pas le propulseur, car l’ergot vient alors seulement affleurer la patte des switch C’est le réglage des trims qui enclenche le propulseur car les quelques degrés gagnés permettent l’enclenchement des switch

Vous pouvez télécharger ce document pdf reprenant les différents dessins de l’étude qui m’a permis de réaliser ce bulbe