Le Surcouf était équipé d’une tourelle double de 203 mm, les pièces étaient jumelées en hauteur et l’écouvillonnage s’effectuait par chasse hydropneumatique (air à 70kg/cm2, 15L d’eau par coup), la mise en oeuvre de l’artillerie exigeait 10 personnes en tourelle et 8 en soute.
Avec une bonne visibilité, la portée était de 16.000 mètres, les canons étant chargés en plongée, le premier coup était possible 4 minutes après l’ordre de faire surface. Après il était difficile de tirer plus de 4 coups/minute.
Le Surcouf possédait une réserve de 300 coups, environ quinze heures étaient nécessaires pour embarquer ou débarquer les 300 coups.
Ce texte est extrait du livre "Le croiseur sous-marin Surcouf" par le Capitaine de Vaisseau (R) Claude Huan de l’Académie de Marine.
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LE MODELE REDUIT
Intentionnellement, je n’emploie pas le mot "maquette", je n’ai pas la prétention de faire une maquette, nous verrons à la fin de la construction.
Suivant mes habitudes, je vais faire un moule pour fabriquer les canons, ils seront creux pour laisser passer l’eau et ne pas trop affecter le volume du ballast.
J’improvise un tour à bois avec la perceuse électrique.
 La perceuse électrique transformée en tour à bois.
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Il faut un certain entraînement pour réussir, mais j’y arrive après plusieurs ratés.
 Les essais de tournage.
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La forme en bois issue du tournage est vernie puis cirée, fixée sur un plan de joint et couverte de deux couches de gel coat.
 Pose du gel coat.
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Résine plus tissu de verre, séchage de la résine, et démoulage.
 Le plan de joint retiré.
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Depuis le début de mes articles, vous connaissez la procédure, ce n’est pas la peine que je recommence.
 Le moule terminé.
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Plusieurs moulages seront nécessaires pour obtenir un bon résultat, principalement pour réussir le trou central que j’ai finalement réalisé avec une grosse pointe cirée.
 Mes essais de moulage.
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De nombreux essais ensuite pour la fixation des canons dans la tourelle, canons que je souhaite mobiles et démontables pour réparer aisément en cas de casse.
Mes multiples navigations depuis quelques années m’ont appris que les éléments extérieurs comme les périscopes et là les canons sont les plus exposés et sont souvent cassés, tordus, arrachés, il est donc préférable de pouvoir les changer facilement.
 Essai dans la tourelle.
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Un système de ressorts est installé pour tenir l’axe des canons sur des demi tubes de façon que ces axes puissent pivoter librement, mais ce n’est pas définitif, je cherche autre chose de plus simple.
 Le système de fixation.
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Ensuite, je m’occupe de la tourelle qui va recevoir ces canons, et découper la partie de pont solidaire de la tourelle et qui pivote avec elle.
 Découpage du pont.
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 Premier essai.
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De multiples ajustements sont nécessaires pour la mise au point à la fois du kiosque, de la tourelle, des canons et le réglage du pivotement qui doit être libre tout en gardant un espace réaliste entre le kiosque et la tourelle.
 Positionnement provisoire des éléments.
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 Essai de rotation.
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