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jeudi 28 mars 2024

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Goémonier L’Emeraude

Goémonier l’Emeraude - Le mât

Thierry Jorissens

Voici donc la réalisation du mât. Pour sa fabrication j’ai choisi des tubes laiton, d’une part pour la solidité, d’autre part pour limiter le nombre des fils puisqu’il le mât est quand même équipé de 6 LED. Le laiton du mât jouera le rôle de masse commune à chaque LED. Il n’y a donc qu’un fil par LED qui passe par le tube central du mât.

Deux antennes et un radar plus tard, le mât est prêt. Le toit est alors équipé de tous ses accessoires ou presque.


résumons... au préalable !

Il faudrat bien positionner l’ensemble des fils au nombre de 15 !
-  7 venant du mât
-  2 de l’éclairage cabine
-  2 des feux de routes
-  2 de chacun des spots,

Il sera prudent de tester l’ensemble "en fils volants" et, lorsque tout est OK, les faire passer par le tube carré qui sera collé dans le coin arrière bâbord de la cabine, puis coller le toit sur cette dernière.

L’étape suivante sera le câblage, sur la plaquette cuivrée, des fils venant du toit. Bien entendu les fils auront été repérés !

Le canot de survie pourra maintenant être réalisé ainsi que deux grandes antennes supplémentaires. La cabine sera alors pratiquement terminée.

Il restera à fixer les vitres et leurs encadrements. Je ferai un petit retour sur cette étape dans un prochain article, pour vous montrer comment j’ai procédé. Mais je n’ai fait cela qu’en dernier lieu car la manipulation de la cabine est plus délicate quand elle est vitrée. L’extérieur de la cabine pourra cependant déjà être peint à cet instant.


Reprenons en détails

Le mât est un tube laiton, et on distingue ici les supports des feux, en tubes également, coudés à l’aide d’une mini-cintreuse (visible à gauche sur la photo).

Une fraiseuse n’est évidemment pas indispensable, mais le diviseur est idéal pour percer le tube du mât avec le bon angle et au bon endroit, c’est-à-dire là où vont s’encastrer les quatre supports des feux. Sinon, un simple étau, une mini-perceuse et du soin suffisent amplement !

Le soudage des tubes est réalisé sur gabarit : en l’occurrence un assemblage de bouts de bois permettant d’immobiliser (avec du ScotchTape) les tubes à leur place, le temps de déposer un peu de pâte à étamer aux raccords et de donner un coup de chalumeau. On le voit, le gabarit ne résiste pas, mais il est destiné à la poubelle après avoir rempli son office...

La structure du mât est prête ! on distingue les trous par lesquels passeront les fils des LED, au niveau des fixation des supports des feux sur le mât.

Les LED ont toutes leur cathode soudée sur le support, solidaire du mât, qui sert donc de masse commune. L’autre patte des LED (l’anode, la patte la plus longue) est soudée à un fil (et isolée par une gaine thermo) qui longe le support, et entre dans le tube par un petit trou percé entre les deux supports d’un même niveau (il y a deux niveaux de feux). Ce fil ressort à la base du mât, qui est lui-même relié. On distingue aussi les supports de deux antennes, qui vont aussi recevoir leur fil (factice).

Un test en fils volants pour vérifier que tout fonctionne n’est jamais superflu ! La photo est confuse car les éléments sont disposés sur une table en verre (et au milieu de verres !). On distingue l’ensemble des résistances au bas de la photo : elles seront soudées sur la plaquette d’époxy cuivrée.

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le toit

Le toit reçoit ses premiers équipements : les feux de route, le spot de recherche et le spot arrière.

L’envers du décor : l’éclairage intérieur (deux lampes de Graupner). On voit aussi les fils des accessoires du toit, dissimulés par les longerons de renfort en bois.


les tests

Avant le collage, je procède au rituel (maintenant connu) : "test en fils volants". Tout est en place : la radio, le récepteur, le multiswitch et... une multitude de "pinces croco" qui raccorde le tout.


le raccordement

Sous la cabine, vue ici couchée sur sa face arrière, on voit la petite plaque d’époxy cuivrée du côté "composants", en l’occurrence uniquement quelques résistances. A gauche, le multiswitch duquel partent les fils qui commandent les divers circuits. Vers le haut les fils venant du tableau de bord et vers la droite l’ensemble des fils venant du toit.

La même chose vue de l’arrière de la cabine, et tous les câbles fixés. On remarque le repérage des diverses fiches du multiswitch, indispensable en cas de remplacement de ce dernier. Cela paraît évident, mais il vaut mieux ne pas oublier de le faire, car après un temps on ne se souvient plus du tout à quoi correspond quel fil (et l’âge n’y est pour rien !) ... Un schéma sur papier avec le code des couleurs des fils utilisés complète le repérage et permet ainsi une maintenance future.


aérien radar

Le radar est composé d’un bouchon de je-ne-sais-plus-quoi et d’un déchet provenant d’un emballage des mini-scies rondes Proxxon.

Un petit logo provenant d’Internet, et voilà un magnifique radar totalement gratuit !

Assemblage de ces morceaux de déchets et d’un fil provenant d’un surplus de fil d’une ampoule Robbe... (il ne faut JAMAIS jeter les déchets !...)


le mât

Le pied du mât intègre le support du radar, le tout en ctp de 1 mm.

Toutes les LED sont soudées, les fils regroupés au pied du mât.

Le mât a reçu ses faux boulons de fixation en profilé hexagonal Evergreen, son radar, ses antennes (en profilé Evergreen) : il est prêt à peindre et à installer !

Le mât est ensuite installé. On voit aussi les anneaux d’arrimages du canot de survie, devant le radar.


le spot arrière

Le spot arrière est découpée dans un morceau de plaque offset. La finesse de cet alu permet de le manipuler presque comme du carton, et même de le découper aux ciseaux ou au cutter. Sa forme est développable et facilite donc la mise en volume.

Le spot est constitué de son corps, d’une vitre (toujours le même plastique d’emballage "bien choisi"), et d’un encadrement, sorte de mini-gouttière façonnées dans l’alu de plaque offset qui enserrera la vitre et le rebord du spot. Tous les collages se font à la colle époxy deux composants.

L’intérieur du spot arrière : deux LED et leur résistance, fixées sur un morceau de carton, qui isole ce montage de l’alu du boîtier. Les deux fils sont isolés par de la gaine thermo-rétractable de façon à écarter tout risque de court-circuit en les passant à travers le fond du corps du spot.

Comme toujours, un petit test en fils volants avant de refermer le spot ...

L’encadrement est collé, emprisonnant la vitre : le spot est prêt à peindre et à installer !


feux de route

Les feux de route sont constitués d’une LED, d’un cache (CapMaquettes), et de quelques morceaux de ctp 1 mm.


Dernier accessoire du toit, qui sera installé plus tard : le radeau de survie. Un simple bloc de bois poncé, peint, et décoré d’une image venant d’Internet. La fixation se fera par arrimage aux anneaux fixés sur le toit, par l’intermédiaire de petits "sandow" réalisés en fil élastique équipé d’un petit crochet façonné dans un morceau de fil de fer très fin.

Prochain article : la grue.