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Airboat USCG : première partie

mercredi 20 janvier 2016, par Thierry Jorissens

A la verticale des deux trous d’axe supérieurs des gouvernes, j’ai encastré dans le pont deux roulements à billes, qui recevront les axes inférieurs des gouvernes. Les deux gouvernes sont en CTP 3 mm, reliées entre elles par une barre réglable (des chapes vissées sur un morceau de tige filetée). La gouverne tribord est reliée au servo de commande de direction via une barre réglable similaire. La pièce servant de guignol pour assurer la transmission de l’effort du servo à la gouverne a été découpée dans une plaque de laiton 0,8 mm suffisamment costaude pour l’usage. Cette pièce est vissée à la gouverne, et l’axe de celle-ci (en tube de 3 mm) y est soudée.
Les gouvernes ainsi formées sont largement à même de supporter la poussée de l’hélice, et le servo qui les commande est un modèle digital à engrenages en métal, d’une force de près de 10 Kgs.
L’ensemble installé sur le pont représente un tout amovible en une seule pièce, mais les gouvernes, la cage, ainsi bien sûr que le moteur et son hélice restent démontables pour la maintenance éventuelle.

Les gouvernes "en kit" : CTP 3 mm, et laiton pour les axes et les pièces de liaison.
Les gouvernes assemblées, prêtes à peindre. Les axes sont soudés aux plaques laiton boulonnées aux gouvernes. Tous les boulons sont des M3 en inox.
Détail du système de guidage des axes supérieurs des gouvernes.
Vue sur le système de liaison entre les deux gouvernes : des chapes et une tige filetée en inox. Je n’ai installé qu’une liaison inférieure, il sera peut-être nécessaire d’en ajouter une supérieure.
Le gros plan montre un des deux roulements à billes (voir flèche rouge) dans lesquels s’emboitent les axes inférieurs des gouvernes.
Petit test d’assemblage (provisoire) de cet ensemble technique.
La rampe de feux bleus et un des spots sont présentés afin de s’assurer que chaque chose trouve sa place.
Voici cet ensemble technique installé sur l’airboat terminé, on voit bien ici le moteur et l’hélice.

La coque

J’ai fortement simplifié la forme de la coque : contrairement à l’originale, il n’y a aucune tonture, les flancs sont verticaux, et la partie supérieure du tableau arrière est horizontale et non incurvée. Elle est construite en CTP de 3 mm pour les flancs et le fond, et en CTP de 5 mm pour les couples et le tableau arrière. Le pont avant est en CTP 1 mm et le pont arrière en CTP 6 mm. Des profilés de 10x10 mm renforcent les liaisons entre les pièces et deux baguettes de 2x3 mm courent le long de chaque flanc pour simuler les nervures latérales. Toutes les jonctions sont en outre consolidées à la Stabilit Express.

L’extérieur reçoit alors comme protection deux couches d’époxy pour l’étanchéité et la solidité, et l’intérieur est simplement peint (partant du principe qu’en toute logique, l’eau est à l’extérieur et pas à l’intérieur et donc que c’est l’extérieur qui doit être correctement protégé : la peinture protègera suffisamment l’intérieur des quelques gouttes qui s’y inviteraient et qui seront épongées entre chaque navigation).
Un apprêt gris est suivi de la peinture finale : une couche de fond noir mat et deux couches d’alu aux endroits où la coque (en alu) de l’original... n’est pas peinte en noir !

Toutes les pièces de la coque en une photo !
Les flancs et le fond en CTP 3 mm, ont été striées au pointeau pour faciliter leur recourbement. Le fond est grossièrement découpé, et sera arasé après collage.
Les 8 blocs dans lesquels se vissera le pont arrière sont en profilé 15x20 mm.
La structure de la coque est terminée. La position des blocs support du pont arrière doit être très précise !
Collage du fond... Si, si, cherchez bien : sous les batteries, les poids, les serre-joints... vous verrez la coque retournée, et le fond en train d’être... pressé !!!
Si cela se décolle, ce ne sera pas dû à un manque de pression lors du collage..
La coque a maintenant reçu son fond, et toutes les liaisons sont renforcées à la "Stabilit Express".
Presque toute la partie centrale est disponible pour l’électronique et la batterie : il y a de l’espace à revendre !
La coque est recouverte de deux couches d’epoxy : la première diluée à l’alcool à brûler pour pénétrer le bois, la deuxième pure pour lisser un maximum la coque et former une véritable couche de plastique dur.
Le pont avant en CTP 1 mm est enfin collé à l’epoxy, et ajusté.
Dernière étape avant peinture : les baguettes latérales simulant (plus ou moins...) les nervures du vrai, sont collées à la cyano.
La coque a reçu son apprêt. Vu la période de construction (Noël 2015), un petit chauffage permet de chauffer l’environnement : il fait 8 à 10 degrés dans mon garage.
Le noir a été appliqué, puis masqué dans le bas de la coque, qui a alors reçu deux couches de peinture aluminium.
Il ne reste plus qu’à peindre les bandes rouge et bleue et faire le lettrage : la coque est terminée ! Même un Springer est plus difficile à faire...
Petite photo hors propos pour montrer l’éclairage de l’airboat : l’espace dans la coque m’a permis d’installer sans le moindre problème ce qu’il fallait pour commander plusieurs circuits électriques, tous très simples. Il y a aussi une sirène de police...
Ces équipements (spots, rampe lumineuse, sirène) proviennent du catalogue HobbyKing.

L’hiver est souvent propice au d


Dans le prochain article, suite et fin de la construction de l’airboat : fabrication de la cabine, et équipement électr(on)ique.

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