Bien sûr, n’étant pas du tout capable d’utiliser un quelconque programme de DAO ou CAO, j’ai procédé à l’ancienne, comme à mon habitude : papier millimétré, crayon, gomme, et autres compas, rapporteur et règle. Après quelques semaines d’étude, les plans sont prêts, la construction peut commencer.
- Plans d’implantation du moteur, du tube d’étambot et de l’hélice, et du gouvernail avec son servo.
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- Plans à l’échelle 1 de la maquette, vue de profil et vue de dessus. Cela suffit pour étudier toute la configuration.
- Plans des couples. A partir du couple de maitre-bau (en réalité il y en a 5 identiques), j’ai dessiné les 10 autres en suivant les plans de profil et de dessus suivant leur position.
Les 5 premiers couples (à l’avant) sont très rapprochés, et les 3 derniers également. Ceci pour faciliter la pose des bordages aux endroits les plus arrondis.
Voir ce type de dessin en gros plan
- Chaque élément de structure est représenté en "3D" et selon 2 voire 3 points de vue différents. Les proportions ne sont pas importantes, tant que les cotes, elles, sont précises au mm.
Ces plans permettent de découper les pièces et les numéroter en les repérant sur le plan, ce qui garantit un assemblage aisé.
Voici donc au final le cahier des charges et la fiche technique de ma version du modèle "Pénichette 935" :
- Echelle 1/10e (longueur 93 cm, largeur 31 cm).
- Construction classique en bois : bordages sur couples et quille. Chantier volant.
- Structures en bois (bloc cuisine, bloc chambres, "passerelle" ou poste de conduite).
- Mobilier en scratch, mais avec un maximum de détails.
- Eclairage individuel radiocommandé de chaque "pièce" (17 points lumineux - des LEDs - en tout, y compris deux spots de lecture à la tête du grand lit), feux de navigation. Deux circuits électriques différents dont un pour le seul moteur, de manière à pouvoir faire tout fonctionner en expo sans risquer de blesser quelqu’un avec l’hélice.
- Animations :
- Barre à roue fonctionnelle (grâce à un petit servo treuil, elle fait 6 tours complets entre barre à gauche toute et barre à droite toute).
- Manette des gaz fonctionnelle (elle bouge en avant et en arrière selon la position du stick de commande du moteur sur la radiocommande).
- Radio standard basique 6 voies, utilisation de deux modules "4 fonctions" sur une voie proportionnelle, permettant d’obtenir au total 13 commandes différentes sur la radio. J’en utilise 11 : le moteur, le gouvernail, et 9 circuits de LEDs.
- Une seule batterie LiPo 3S pour l’ensemble : le contrôleur du moteur sera alimenté en 3S via un premier circuit ; les autres éléments en 3S directement, et en 6V grâce à un UBEC, via un deuxième circuit.
- Hélice 60 mm en laiton et gros moteur brushless 280 KV. La pénichette est un bateau lent, l’hélice ne tournera jamais à plus de 1500-2000 tours...
Reste le problème du poids : le seul document "technique" (si l’on peut dire...) que j’ai trouvé (sur le site fluvialnet) au sujet de ces pénichettes mentionne pour le modèle 935 un poids de 3500 Kg. Ce qui m’étonne fortement, car un rapide calcul de la longueur fois la largeur à la flottaison, fois le tirant d’eau annoncé de 65 cm, divisé par 3 (arbitrairement) pour tenir compte des parties arrondies immergées, donne déjà plus de 8 tonnes... Sachant en outre qu’il y a plus de 650 Kg en carburant et en eau embarqués, le poids de 3,5 T me parait très léger pour un bateau de plus de 9 m sur 3 m, d’autant que d’après le plan redessiné, ma maquette doit peser entre 8 et 9 Kg pour être dans ses lignes : cela se rapproche des 8 tonnes estimée (le poids de la maquette doit être égal au poids du vrai divisé par le cube de l’échelle, donc au 1/10e il y a un facteur 1000 entre les deux).
Si la vraie pèse réellement moins de la moitié, c’est que ses fonds sont vraiment beaucoup plus arrondis... et la construction très, très légère !...