Accueil > Modèles et Kits > Springers > Springer WC - 2

Springer WC - 2

La caméra embarquée

vendredi 1er février 2013, par Thierry Jorissens

 La caméra retenue est un modèle très courant, mais l’émetteur est moins courant : je l’ai choisi en 900MHz, et en 1500mW. Cette fréquence permet d’éliminer totalement toutes les interférences dues à une radio quelle qu’elle soit. La puissance garantit une image sans parasites malgré les conditions difficiles de transmission que sont l’environnement intérieur du bateau et l’eau environnante ! Attention toutefois, cette fréquence peut être interdite dans certains pays !

Ne vous trompez pas de système ! On voit surtout sur les sites français un autre type de caméras sans fil, souvent appelées "caméra espion". Leur seul avantage est leur taille, très réduite. Mais ces caméras ont beaucoup de défauts rédhibitoires : leur puissance d’émission totalement ridicule de 10mW, leur prix trop élevé, leur fréquence de 2,4 GHz qui les rend inutilisable avec les émetteurs 2,4 GHz... Même "à vue", sans aucun obstacle et en plein air, la distance de réception que les sites annonce est fantaisiste : elle est brouillée dès 20m et totalement inexistante à 30m ! Au moindre obstacle, on ne dépasse plus 15m ! Quant au prix, un ensemble équivalent à celui illustré ci-avant revient 25% à 40% plus cher, malgré une puissance 150 fois inférieure ! Bref, à part si on a de l’argent à perdre pour espionner sa/son collègue dans le bureau d’à côté, aucun intérêt !...

Sur cette photo, les deux caméras de gauche (entre 60 et 70 euros) doivent être alimentées en 9V. Celle de droite intègre son propre accu mais vaut seule, près de 90 euros ! Et toutes sont des 10mW/2,4 GHz...
Les kits vendus intègrent le récepteur visible à droite, mais le prix de l’ensemble augmente de plus de 50 euros... }} }
La partie du pont amovible qui recevra la cabine. On voit le socle du support de la caméra, au centre duquel un trou permet de passer les fils vers l’émetteur et la batterie. Le trou à droite permet à l’antenne (très grande vu la puissance de l’émetteur !) de pointer verticalement au-dessus du pont, dissimulé à l’intérieur de la cabine. Les trous ronds servent à ventiler l’intérieur de la coque.
Le montage final de la cabine. Les câbles des servos du "pan/tilt" et de la caméra elle-même passent par une ouverture pratiquée dans le support de celle-ci, et débouchent sous le pont amovible par le trou pratiqué à l’intérieur du socle du support. Ceux du "pan/tilt" sont connectés au multi-switch par les prises fixées sous le pont (repérées "7" et "8") ; celui de la caméra est relié à l’émetteur par la prise blanche, et à la batterie dédiée par la prise rouge de type "BEC" repérée "12V"). Toutes ces prises sont bien sûr démontables.
La caméra en place : elle est en retrait dans la cabine, et sous le débordement du toit de cette dernière.


– 

Portfolio