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Black Spriver - La mécanique

vendredi 15 mars 2013, par Thierry Jorissens

Socle du support moteur et passage de l’étambot
Le moteur sera fixé sur un socle en bois massif. L’étambot traversera la coque par un trou encadré d’un petit cadre en baguette de bois.
Support moteur en place
Le boitier du réducteur sur lequel sera fixé le moteur, est vissé sur le socle. L’étambot passe par le trou dans la coque et est emboité dans le réducteur. De la Stabilit Express coulée dans le cadre en baguettes de bois scelle l’étambot dans la coque et étanchéifie complètement cet endroit.
Moteur fixé
Le moteur est fixé au réducteur, au-dessus de l’étambot. Ce montage compact libère le maximum de place au centre de la coque pour la mécanique de la cabine mobile. On voit aussi le variateur, et on constate les fils de liaison les plus courts possibles. Il manque sur la photo, le condensateur de déparasitage du moteur.
Servo de gouvernail
Il s’agit d’un modèle moins haut qu’un servo standard, mais de puissance standard. Son support est en CTP 5mm.
Servo de gouvernail installé
Le tube de jaumière traversera le bloc de bois massif collé contre le tableau arrière. Il débouche au-dessus de la ligne de flottaison. Tous les collages sont abondamment renfocé à la Stabilit Express.
Le safran
Il est composé d’un sandwich de CTP, à l’intérieur duquel un axe (tige filetée de 3mm) est emprisonné à la Stabilit Express. Un méplat y a été limé sur la partie qui dépassera dans la coque à l’endroit où le guignol sera vissé pour empêcher ce dernier de se désolidariser de l’axe.
Le gouvernail terminé
Vue externe sous le bateau terminé. Il n’y a aucune sécurité ni aucun renfort : le safran ne dépasse pas de l’arrière du bateau, et l’axe de l’hélice qui dépasse de la coque est assez court. Je rajouterai peut-être un "mini-quille" car la stabilité laisse à désirer en cas de virage un peu sec.
La radio (d’origine Hobby King)
La radio 2,4 GHz 6 voies contrôlant le Black Spriver, et son récepteur. Vu les prix pratiqués par le constructeur, je m’autorise maintenant une radio par modèle (cette radio telle qu’illustrée vaut 23 euros...)
Les prises RJ45
Voici l’emplacement des deux prises RJ45 (8 fils chacune, mais 14 fils au total sont raccordés), auquelles le pont amovible est connecté : une blanche et une noire (ce qui sert de détrompeur). Leur socle cache toutes les soudures des différents fils venant... de partout...
Le coin supérieur de la coque, vide de tout équipement, est l’espace dans lequel le servo de l’animation du vérin des safrans trouve sa place, une fois le pont amovible installé : ce servo est en effet solidaire du pont puisqu’il ne manoeuvre pas le vrai gouvernail.
Les prises avant raccordement
L’espace ne permet pas d’avoir énormément de "mou" dans les fils à souder !
Les prises raccordées
14 soudures et 14 morceaux de gaine thermorétractable plus tard, les prises sont prêtes à être collées à leur emplacement.
Bloc servos des commandes annexes
Il s’agit de deux servos standard, et de deux doubles interrupteurs. L’un des servos est équipé d’interrupteurs on/off, l’autre est équipé d’interrupteurs poussoirs (le contact n’est maintenu que tant qu’on tient le manche de commande en place : ceci est typiquement utilsé pour la corne de brume par exemple). Petite astuce de fabrication : autour des trous de fixation des vis des servos, j’asperge de la cyano fluide qui durcira le CTP pour renforcer la tenue des vis.
Bloc servos monté
Les servos sont repérés (voie 4 et voie 6 de la radio), les interrupteurs sont réglés pour ne pas forcer mais pour garantir le contact !
Bloc servos raccordé
Tous les fils sont soudés et repérés. Ils passent de l’avant vers l’arrière du bateau par les passages en CTP collés contre les batteries, au centre de la coque. Il y a 12 fils qui sortent du bloc servos des commandes annexes.
Interrupteurs non radiocommandés
Trois interrupteurs sont fixés sur la partie amovible du pont. Ils controlent le BEC (mise sous/hors tension du récepteur), les feux de route (et de dessus du mât), et l’éclairage intérieur de la cabine.
Les trois interrupteurs collés sous l’abri d’accès à la salle des machines...
Le résultat final : la trappe d’accès à la salle des machines, donne en fait accès aux interrupteurs...
La corne de brume
Elle ne sera efficace qu’en expo car sa puissance est un peu faible ... mais c’est déjà cela ! En haut, on voit l’interrupteur électronique : directement branché sur une sortie du récepteur, il ne nécessite aucun autre "montage" (servo ou autre contacteur).

Continuons la construction du springer "Black Spriver" par la partie m


Prochain article : la construction de la cabine.

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