LE ZUBR : Avant - Après
mercredi 25 février 2015, par
Quand je récupère le Zubr, il est beau mais manque tout ce qui lui donne vie. Malheureusement, il s’agit de ce que je sais le moins bien faire. Je me lance donc, apprenant tout en faisant. Revenant toujours à ma documentation, je m’aperçois qu’il existe plusieurs modèles dont les détails varient. Au vue du château, il ne peut s’agir d’un des modèles vendus à la Chine, il est par contre compatible avec une des quatre machines grecques. Mais comme il a été fait en URSS, je finis par choisir le modèle. Ce sera le N° 782, “MORDOVIE” de 1991, qui est basé dans la Baltique. Sa construction est l’oeuvre du Chantier naval Primorsky à St Pétersbourg. Sur la vue avant, on voit que les mitrailleuses ne sont pas à leur place. J’en reparlerai plus loin. En scrutant toutes les photos, je vais percer les flancs pour simuler les hublots qui seront soulignés d’une petite protection, puis faire les portes comme à l’arrière avec des épaisseurs de cartons mis en forme sur un moule. Les deux échelles sont faites en agrafes collées à la Soliq. On voit aussi des bittes d’amarrage double faites en corps de critérium avec une épingle pour faire la barre horizontale et des chaumards sculptés dans un morceau de plastique. Diverses trappes, et ouvertures sont collées ou creusées. Elles seront peintes ultérieurement. Je rajoute les escaliers sur le flanc descendant. J’en profite pour remanier un peu l’avant en collant une cloison pour améliorer la congruence entre la coque et la jupe. Pour finir, je perce la quarantaine de trous pour recevoir les chandeliers sur lesquels je collerai du fil raidi à la colle pour simuler les câbles de rambardes. Pour améliorer la finition, je mettrai au-dessus de chaque porte deux détails, un rond pour simuler ce qui pourrait être une sonnerie et une lumière (malheureusement non fonctionnelle) composée d’un petit tube blanc collé sur une équerre de carton. A l’arrière, on note une forme assez généreuse faite d’un demi-rond. Comme le reste, c’est en carton. Cela représente l’entrée d’air de la turbine. Sur le Mordovie, elle est large et unique, sur d’autres modèles, il y en a deux de plus petite taille.
Sur le dessus, il y a une pléthore de détails et malheureusement quelques défauts. Si on joue au jeu des 7 différences entre les deux images, on remarque surtout les tubes lance-roquettes, le poste de tir et le château central. Mon ami a utilisé les deux mitrailleuses AK 630 pour tenir la trappe de visite avant. En réalité ces deux unités sont sur le côté de l’aéroglisseur et moins grandes. Je vais donc commencer par là. En décollant les bases, le couvercle se casse. Je le referai en carton sur des raidisseurs. Je diminue la hauteur des bases, la hauteur des supports des tourelles en reprenant ce qui existe. Pour les tourelles et les canons multitubes, je vais les refaire en mousse dure que j’enduirai pour avoir une finition correcte. Les canons multitubes sont des gaines de câbles de commande. Au milieu, le poste de tir extérieur, avec son viseur, va réutiliser des éléments récupérés sur les bases des AK 630, comme l’échelle, et être complété avec des éléments cartonnés. Grâce à un reportage découvert récemment sur le net, j’ai obtenu des documents plus précis sur ces unités rétractables. Elles sont rentrées en navigation courante et pour être chargées. Elles sont sorties au moment de l’utilisation. Je trouve qu’elles “habillent” bien l’avant, alors je décide de faire plus que les plateformes sur le pont. Premier problème, je ne trouve pas de tube de bon diamètre en plastique. Les tubes lance-roquettes seront faits entièrement en papier. Sur un mandrin j’ai roulé chaque tube et l’ai enduit de vernis colle. Une fois monté en batterie, j’ai fait les supports et le couvercle. Pendant que cela sèche, je fais les détails du pont. Les aérations sont faites de morceaux de tubes surmontés d’un couvercle en mousse sculptée. Les chaumards et autres bittes d’amarrage sont faits en plastique. La base du cabestan utilisera un morceau de bouchon d’un tube de colle. Le reste sera monté avec différents morceaux de plastique récupérés.
En prenant des photos de profil de mon petit Zubr et en les comparant avec le vrai, je prends conscience d’une anomalie de position du château. Il est trop en arrière. Je vais reprendre toute l’implantation de l’électronique et faire une base en carton pour le château en allongeant l’arrière pour cacher les ouvertures. Cela rééquilibre la silhouette et le poids de la machine. Il faudra reprendre l’équilibrage mais ce sera après les peintures.
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