Je viens de recevoir les plans du Seabex One, issus du kit élaboré par Graupner dans les années 1980. Cela représente 4 feuilles de 150x90cm et première chose à faire est de se rendre dans un atelier de mécanographie et de tirage de plans pour les photocopier et les numériser en PDF.
La numérisation a ceci de pratique, sue je puis emmener les plans partout avec moi sur une simple clé USB lors de mes déplacements professionnels à l’étranger ,et ainsi pouvoir les étudier à loisir.
Lorsque je veux faire une pièce, il me suffit d’imprimer la partie du plan correspondante et de la coller avec de la colle en bâton sur le bois, puis de la découper, et ceci sans jamais abimer les plans d’origine...
Enfin, cerise sur le gâteau pour ceux qui désireraient réaliser ce bateau, il suffit de m’écrire à travers le site Navi modélisme pour obtenir les plans que je transmettrais avec plaisir
La coque première partie
Elle est construite de façon classique, sur chantier quille en l’air avec cependant un détail, il n’y aura pas de quille.
En effet, si on observe le plan, on remarquera au milieu du pont derrière le château un puits traversant la coque de part en part, et la présence d’une quille à cet endroit serait plutôt gênante...
Le chantier se doit donc d’être particulièrement rigide, et il est donc élaboré avec du contreplaqué de 25 mm et renforcé par deux liteaux de 70 x 30 mm vissés verticalement
Les ponts (partie avant et arrière) sont découpés dans du contreplaqué de 5 mm d’épaisseur selon les dimensions exactes du plan.
Les découpes permettant d’accéder aux « entrailles » du bateau sont également exécutées
Le pont avant est fixé à plat directement sur le chantier et le pont arrière est surélevé de 3 cm par des tasseaux pour reproduire une différence de niveau conformément au plan.
 Les couples (j’en prévois un tous les 10 cm) sont élaborés à partir des quatres formes de couples récupérées sur le plan
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C’est ici que la numérisation trouve tout son avantage : cela m’a permis grâce à un logiciel de DAO de concevoir la forme des couples manquants
Les couples réalisés en contreplaqué de 5 mm sont collés à la colle blanche D4 rapide, perpendiculairement et axés sur les ponts.
Les bordés sont réalisés en lattes de peuplier de 5 mm d’épaisseur débitées à partir de planches achetée chez un grossiste en bois du coin, car il est impossible (le Seabex faisant 1.5m de long) de trouver chez les fournisseurs de matériels pour les modèles réduits des lattes de cette longueur. Par facilité, j’ai préféré cette solution à celle, peut-être plus réaliste, qui consiste à abouter des lattes plus courtes que la coque.
 Les lattes sont elles aussi collées à la colle D4, les unes après les autres, symétriquement en partant du pont, pour ne pas vriller la coque. Il ne faut pas être pressé : poser 8 lattes par jour (4 de chaque côté) est un bon rythme. Je laisse dépasser les lattes à la poupe comme à la proue ; elles seront ajustées lorsque le bordé sera achevé après séchage complet de la colle
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 Voulant réaliser une mise à l’eau des ancres fonctionnelle, percer deux trous au travers d’un bloc d’étrave pour y insérer du tube de cuivre de 10 mm me paraissais difficile, et j’ai donc remplacé le bloc par un lattage. Les écubiers sont réalisés avec du contreplaqué de 5 mm collés après avoir découpé une forme carrée dans le bordé. Une fois le bordé terminé, un ponçage grossier au grain 80 est réalisé pour permettre un bon accrochage du mastic. Un second ponçage au même grain est réalisé, puis la coque est désolidarisée du chantier afin d’apprécier ses formes
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 L’ouverture du puits n’est pas réalisée pour l’instant, car j’envisage, pour rendre la coque étanche, une stratification sous vide de celle-ci. Je reparlerais de cela dans un prochain article.
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