La roue et constituée de 4 éléments en multiplex marin, enfilés sur un axe laiton et reposant sur ses supports par des paliers. Les 12 pales sont en noyer de 3x15mm. Les bielles fournies sont en bois, je les refais en laiton, le modèle devant naviguer. Les manetons de bielle sont soudés sur l’axe, avec un décalage de 90° devant permettre le redémarrage à n’importe quelle position.
Coté moteur, des bielles identiques sont montées sur un axe couplé par chaîne à un moteur avec réducteur. L’accouplement des bielles est en laiton, goupillé sur les petit manetons. La vitesse de rotation doit se situer aux alentours de 60 pales minute minimum.
Rien dans la boite ne prévoit l’implantation du système de propulsion, qui est laissé à l’initiative du modéliste. Pas évident...
 | Photo 3 La roue peinte, prête pour l’assemblage final. On distingue la manivelle sur laquelle la tête de bielle va venir s’emmancher. |
L’embiellage
Les bielles, prévues en bois sur le modèle statique, doivent être réalisées en laiton sur le modèle naviguant, puisque devant subir des contraintes mecaniques importantes.
Elles sont tirées de plat en laiton, renforcés par du fil carré soudé sur la longueur. L’emploi de soudure liquide est indispensable. On enduit les pièces, on met en place, et on chauffe le tout. Les coussinets sont faits en tube soudé puis ajustés sur la bielle
Finalement, après essais, peu satisfait du système mis en oeuvre, j’ai installé un nouveau système de transmission plus souple que les bielles (très difficile à règler... car comme je ne suis pas très « mécanicien », réalisées avec trop peu de précision)
J’ai donc installé un système de transmission unilatéral par chaîne dont le fonctionnement est impeccable. La bielle tribord est donc devenue décorative et à présent c’est la roue qui entraîne la bielle.
 | Photo 6 Après essais, la transmission par bielles à finalement laissé la place à une transmission par chaîne. |