Voici, en guise d’entrée en matière, une petite introduction sur les catégories de compétition Offshore et Hydro en électrique.
En électrique, trois grandes catégories sont présentes.
Les Monos
Dans cette catégorie seuls les bateaux mono-coque sont autorisés, pas de contraintes au niveau du moteur, le choix est libre (électriques bien sûr). Le bateau peut être équipé de plusieurs moteurs, la transmission doit être de type « semi-immergée » [1].
La course se déroule sur un ovale de 60 mètres de long et de 15 mètres de large et voit s’affronter au maximum 8 bateaux simultanément lors de manches de six minutes.
Trois sous-catégories sont présentes avec pour seule contrainte le nombre d’éléments composant l’accu de propulsion :
Mono1 : Maximum 7 éléments (8.4 Volts)
Mono2 : Maximum 12 éléments (14.4 Volts)
Mono3 : Maximum 20 éléments (24 Volts)
Les Hydros
Catégorie dans laquelle s’affrontent des bateaux de type multi-coques. Les contraintes du réglement sont les mêmes que pour les monos. Seule la durée des manches change, elle est ici de cinq minutes.
Les trois sous catégories sont les mêmes que pour le mono :
Hydro1 : Maximun 7 éléments
Hydro2 : Maximum 12 éléments
Hydro3 : Maximum 20 éléments
Les Écos
Ici, le réglement n’impose pas un type de coque mais la majorité des concurrents utilisent des monos. Les hélices doivent être de type immergées. Leur nombre ainsi que le nombre de moteurs est libre. Les courses se déroulent sur un circuit triangulaire. Dans l’optique de maintenir cette catégorie accessible à tous, une contrainte de poids est ajoutée : le bateau en ordre de marche doit avoir un poids supérieur à 1 Kg. Les matériaux hi-tec, tel que le carbone et autres, ne présentent donc pas un interêt majeur, ce qui permet d’avoir des bateaux « bon marché ».
Cependant il y a tout de même deux sous-catégories :
Eco-standard : Les moteurs doivent être de type ferrite et être sertis avec un collecteur à trois pôles, les manches ont une durée de 8 mins.
Eco-Expert : Moteurs libres, les manches durent 6 mins.
Les fédérations
Deux fédérations existent : la FFMN et l’UFOLEP. Je ne m’étendrai pas sur les points positifs et négatifs de chacune d’entre elles pour la simple et bonne raison qu’il y a les pro-FFMN et les pro-UFOLEP. Il s’agit plus d’une question d’habitude des gens et des clubs, je vous laisse visiter leurs sites pour vous faire une idée.
Important
Les bateaux de toutes ces catégories doivent être équipés d’un coupe-circuit à l’extérieur du bateau qui permet, en cas de problème, de le récupérer sans risque.
La pratique du offshore radiocommandé peut être dangereuse, certains bateaux peuvent facilement dépasser les 100 km/h. C’est pourquoi il est important de prendre contact auprès d’un club (qui souvent dispose d’un plan d’eau réservé à notre loisir/sport) mais dans tous les cas ne jamais faire naviguer un bateau en présence de baigneurs. De même, il sera préferable (bien que ça ne soit pas obligatoire) d’utiliser une radio FM, si possible équipée d’un FailSafe, dispositif qui en cas de problème radio arrête instantanément le bateau (c’est un peu plus compliqué en réalité mais c’est le but).
Fripouille
[1] Immergé, semi-immergé, de quoi s’agit-il ?
 Transmission immergée L’hélice se trouve sous le bateau et par conséquent est complètement dans l’eau.
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 Transmission semi-immergée L’hélice se trouve derrière le bateau. Lorsque le bateau avance, seule la partie inférieure de l’hélice le propulse.
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