La coque étant terminée, il faut maintenant disposer tous les équipements RC nécessaires aux déplacements et commandes du navire : moteur d’appoint, servo de commande du gouvernail, treuil de voiles, accus de propulsion et de réception, récepteur radio et variateur de vitesse électronique.
Le tube d’étambot est passé au travers de la quille grâce à la réserve faite au préalable. Il est collé à l’époxy afin d’obtenir une étanchéité sans faille. Sur l’extrémité du tube, un piquage raccordé à un tube plastique flexible permettra de graisser l’arbre d’hélice. Vous pouvez également observer qu’une platine est soudée transversalement par rapport au tube afin de permettre le collage contre un couple et rigidifier ainsi le maintient de l’ensemble.
 Le système de commande des voiles et son implantation doit être décidé dès le début de la construction. La grosse poulie du circuit d’écoutes est en place, de même que les petites poulies de renvoi nécessaires à la commande du gouvernail
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Plus en arrière, une poulie est solidement fixée contre la quille. Elle fera retour pour le câble sans fin du circuit des écoutes de voiles.
La forte inclinaison du tableau arrière et de l’axe du safran ne permet pas une commande classique du gouvernail. Un petit mécanisme donc est enfilé sur l’extrémité de l’axe du safran. Il s’agit d’un petit morceau de tube sur lequel une barre est soudée perpendiculairement. A chaque extrémité de celle-ci est accroché un câble. En tirant sur l’un ou l’autre, l’ensemble pivote et grâce à une vis de serrage le safran suit le mouvement. Comme ce mécanisme est incliné suivant l’axe du safran, deux petites poulies de renvoi sont placées en amont pour rediriger les câbles rejoignant le servo de direction. Ce dernier est fixé sur une platine par quatre vis. Il est équipé d’un grand palonnier sur lequel sont raccordés les deux câbles. Attention à bien régler leur tension.
Le moteur est disposé dans l’axe du navire, vissé contre une cornière métallique, elle-même fixée au bateau. Bien entendu un cardan s’intercale entre l’arbre de l’hélice et le moteur. Le pack d’accus de propulsion trouve sa place juste dans l’intervalle des deux couples suivant, sous le servo de gouvernail. Il est maintenu simplement par deux bon élastiques.
 L’implantation est compacte, bien réfléchie
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Le variateur électronique rejoint ces équipements. Une petite platine en bois collée sous un couple est nécessaire à sa fixation.
Le bordage des voiles est confié à un servo à treuil à tambour. Il actionne le circuit sans fin faisant retour par la grande poulie. Il travail dans un plan vertical et sera par conséquent serré en position couchée sur sa platine. Encore une fois il est important, ici de bien tendre le câble. Un ressort inséré dans le circuit garanti la tension
 Le long trajet des câbles de commande du safran
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Il nous reste à placer le récepteur radio. Il se positionnera juste au-dessus du servo treuil, avec son accu en dessous.
Le positionnement dans la cale de tous ces appareils n’est pas fait au hasard mais en fonction des futurs trappes d’accès qu’il faudra aménager au travers du pont.
Avant de mettre tout ce matériel à l’intérieur, on peut plaquer au fond de la coque le lest préconisé, fait à base de billes de plomb et de résine. L’appoint précis sera obtenu lors des test de mise à l’eau. Le lest pricipal est contenu dans la quille creuse. Dans un soucis d’esthétisme et de protection contre l’humidité, l’intérieur de la coque est recouvert de peinture.

Le travail du bois peut maintenant se poursuivre avec la pose des jambette de pavois. Remarquez qu’elles sont plus rapprochées sur la proue du fait du galbe plus prononcé de la coque sur l’avant. La poupe est très inclinée et les allonges de voûte sont délicates à poser correctement. Ensuite c’est la pose des derniers bordés puis de la main courante.