Tout le matériel de radio ainsi que le moteur d’appoint sont soigneusement fixés à la coque. Il est temps de s’occuper de l’ossature du pont.
L’ossature
Il faut reproduire fidèlement le pont de ce voilier de travail. Sa surface n’est pas plane. Une jolie courbe la parcourt tant dans sa longueur, la tonture, que dans sa largeur, le bouge. C’est pour cette raison que toutes les traverses sont cintrées. Elles sont disposées à intervalles plus ou moins réguliers et renforcées par des longerons.Ils sont assemblés en laissant des trappes nécessaires à l’utilisation du bateau et à sa maintenance. Ces ouvertures seront discrètement camouflées.

La première de ces trappes, située en amont du mat servira d’accès au servo à treuil à tambour (bordage des voiles). Elle sera camouflée par un petit capot simulant le descente vers la cabine du mousse.
Le seconde trappe découpée juste derrière le mat est plus imposante. Elle laisse suffisamment de place pour le passage de deux mains. En dessous se trouve le moteur, son variateur et le servo de gouvernail. Elle est recouverte du caillebotis du vivier à poisson et du couvercle de la descente à la fausse cale.
Le dernière trou rectangulaire placé sur l’arrière du pont et de même dimensions que le précédant. Il permet l’intervention sur le mécanisme du gouvernail et sur la poulie (des voiles). Dessus se trouve le banc du barreur ainsi que le roof d’accès à la chambre de l’équipage. En réalité ce sera un haut parleur qui y prendra place.

Il faut à travers ce pont laissé dépasser les deux montants du guindeau. A l’endroit du passage du mat, c’est une pièce rectangulaire de forte épaisseur qui vient se collant entre traverses et longerons. Rappelons que les jambettes de pavois ont été posées lors du collage des bordés.
Le planché
Il faut coller soigneusement des baguettes de pin les unes à cotés des autres en intercalant des joints noires appelés calfatage. Bien sur pour rendre les trois trappes le plus discret possible, il faut veiller au parfait alignement des lattes de bois en amont et en aval de celles ci. Pour avoir un appuie, le planché et débordant sur les trappes et en retrait autour de chaque trou sur le pont. Il faut simuler les clous par de petites pointes placées à intervalle régulier.

Sur la poupe, la barre, taillée dans la masse, est raccordée à l’extrémité du mécanisme sortant du planché. Elles doit venir surplomber le banc du barreur. Devant celui ci, au sol, quatre baguettes de section carré sont fixées pour permettre aux hommes d’équipage de mieux se tenir lors des changements de cap . Sur l’imposant tableau arrière une sorte de planche est fixée à mi hauteur formant ainsi un banc