Comment tout a commencé
L’histoire commence par un coup de téléphone entre deux canadiens : Ian Bruce, industriel et régatier, et Bruce Kirby, régatier, journaliste pour des revues nautiques et architecte naval. Ian Bruce souhaitait un dériveur léger, facile à transporter sur le toit d’une voiture, pour l’intégrer à la ligne d’équipements de camping qu’il développait. Bruce Kirby, sur ses recommandations, imagina en 1969 un dériveur léger, transportable, qu’il ne produisit pas, mais dont il conserva les plans jusqu’en 1970.
 Ian Bruce - Bruce Kirby - Hans Fogh.
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Ces plans furent ressortis lorsque la revue One Design and Offshore Yachtsman annonça l’organisation d’une course nommée Americas Teacup , pour des bateaux de régate coûtant moins de 1000 dollar. Bruce Kirby et Ian Bruce saisirent cette chance, et mirent en chantier le Laser afin de participer à la course. Au début, le choix de l’emplacement du mât fit l’objet de nombreux essais : le pied de mât moulé avec le pont étant fixe, il n’était pas possible de le régler par la suite. Hans Fogh fut sollicité pour concevoir la voile et skipper le bateau lors de la régate. Le bateau, présenté sous le nom de « WeekEnder« , gagna facilement dans sa catégorie. Le logo d’alors qui l’identifiait dans la voile était constitué des lettres TGIF (Thank God It’s Friday - Dieu merci nous sommes vendredi). Il fut officiellement nommé Laser à l’occasion du New York Boat Show de 1971.
Ce projet a évolué pour devenir ce que nous savons tous. Le premier championnat du Monde a été organisé aux Bermudes, en 1974, avec 108 participants venus de 24 pays. Le succès populaire et sportif du Laser a été tel, que le Laser Standard est devenu série olympique masculine en 1996 et le Laser Radial, série olympique féminine pour les Jeux Olympiques d’été de 2008 à Pékin. C’est aussi, l’une des, sinon la classe la plus connue de voiliers dériveurs, on dénombre à ce jour environ 190,000 bateaux à travers le monde. Son succès réside dans sa simplicité, sa robustesse et dans son adoption par les régatiers qui apprécient sa stricte monotypie : tous les concurrents utilisent coque et gréement, fournis par un seul constructeur, seules des modifications mineures explicitement autorisées dans la jauge sont permises.
Comment est né le laser RC (radio-commandé) ?
Plus tard, vers 1990, Bruce Kirby a commencé avec Jon Elmaleh la conception d’une version télécommandée du modèle du laser grandeur qu’il avait inventé avec Ian Bruce.
 Bruce Kirby - Jon Elmaleh
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L’échelle retenue fût celle de 1:4. Jon n’était pas un inconnu dans la voile radio commandée puisqu’il avait déjà remporté environ 30 championnats nationaux à l’étranger et conçu de nombreux modèles de bateaux victorieux. Leur collaboration a abouti à un voilier radio-commandé d’une conception proche de la perfection. Contrairement à son « grand frère » il n’est pas nécessaire de posséder une galerie sur le toit de la voiture, encore moins d’une remorque sans parler non plus d’un gilet de sauvetage. La longueur hors tout du voilier RC terminé est seulement de 1,04m. L’autre avantage est la rapidité avec laquelle le voilier est prêt pour la mise à l’eau. En effet seulement 7 minutes sont nécessaires pour le sortir de son sac et de pouvoir goûter aux joies de la navigation. Contrairement aux autres voiliers radio-commandé, le Laser RC est livré complet prêt à naviguer. Le concept modulaire assure un assemblage rapide et parfaitement maîtrisé. Le matériel utilisé est d’une qualité remarquable et éprouvé depuis presque 20 ans. La seule chose qu’il vous faut encore faire c’est de dénicher un plan d’eau avec un demi mètre de profondeur, un peu de vent, et le désir de partir. La quille et le gouvernail sont tout simplement dans livrée dans le bag et se monte par encliquetage (sans vis !). La voile, elle dispose d’un fourreau et se glisse sur le mât, le col de cygne de la bôme assure la liaison avec le mât. Il vous reste à attacher les écoutes via les clips de fixation rapides, de mettre les batteries et c’est parti... Lorsque vous aurez exécuté cet exercice plusieurs fois et donc avec un peu de pratique, il ne vous faudra pas plus de 7 minutes avant de pouvoir utiliser votre Laser RC. Avec les différents jeux de voile proposé dans le kit (3), vous trouverez la voile optimale adaptée aux conditions de vent rencontrées.
Qui sommes-nous ?
Depuis le mois de Septembre 2009, nous avons pris la décision de développer le Laser RC (radio commandé) en France. Il n’y a pas encore d’association Laser France mais nous essayons de regrouper les informations des propriétaires de Laser. Etant des passionnés de régate de voilier rc depuis 3 ou 4 ans , nous avons voulu pour nous diversifier acheter un Laser RC, attirés que nous étions par la popularité de ce petit bateau outre-atlantique. Le premier Laser (nord de la France) est arrivé sur le sol normand français le 8 Octobre 2009. Nous avons contacté les instances internationales afin que la France y soit représentée. Il est donc possible maintenant de demander un n° de voile sur l’association internationale au département FRANCE ou simplement via notre Forum. Aujourd’hui un troisième Laser vient d’être commandé par son propriétaire en Normandie, et un quatrième devrait suivre. Notre but étant de concentrer progressivement toutes les informations Laser en France, tout simplement, car à ce jour il n’y a pas d’association.
SUR NOTRE FORUM vous trouverez toutes les informations nécessaires pour découvrir ce fabuleux petit voilier et si cela vous tentes celles qui vous permettront de venir nous rejoindre. Il faut savoir que ce dériveur existe depuis 1970, qu’il a été vendu à plus de 190 000 exemplaires à ce jour et qu’il est présent tous les quatre ans aux Jeux Olympiques. En 1990 est apparue sa reproduction à l’échelle 1/4. C’est ce petit bateau d’un mètre de long que nous aimerions faire connaître en France. Actuellement il existe environs 8000 exemplaires de ce bateau essentiellement dans les pays Anglos-Saxons (USA, Australie, Canada, Afrique du Sud...) mais il a débarqué en Europe et se développe rapidement aux Pays-Bas, en Angleterre et en Allemagne. En France ce n’est que le début d’une belle histoire que nous désirons écrire ensemble... Voilà que dire de plus ? si ce n’est que l’essayer c’est l’adopter...