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samedi 20 avril 2024

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Mini-voiliers RC

Le gréement

Pascal Delapierre

Suite des choses sérieuses... Autant la coque n’évoluera guère après sa construction, autant le gréement et même les appendices peuvent faire l’objet de nombreuses variations et seront réglés ou même changés pour s’adapter aux conditions du jour.

Le gréement

Le choix du balestron est historique, je voulais soulager le servo d’écoute. L’autre avantage est la simplification : il n’y a plus besoin de hâle-bas - c’est l’étai qui joue ce rôle - et une seule écoute est nécessaire.

L’ensemble est très sain du point de vue structurel, mais ne permet pas de prévoir un grand foc. La surface du foc est limitée à 30% du total de la voilure, 20 à 25% si on veut garder une bonne raideur de l’étai sans tendre la chute de grand’voile.

Le balestron peut-être construit en bois, même pour un RG 65.

Le mât

Je suis maintenant conquis par le carbone, Cela permet de ne pas haubaner. On trouve du diamètre 4 ou 5mm chez les marchands de cerfs-volants de sport, 6mm pour certains RG65.

Le balestron

Le tube qui tourne autour du mât est muni d’une barre horizontale (en bois sur les photos), le balestron se cale en dessous. C’est la bague collée autour du mât qui empêche le balestron et son axe de se soulever sous la pression des voiles. Un seul anneau est nécessaire sur le mât : celui du point de drisse du foc. Je le fais en enroulant du fil de cuivre autour du mât et en encollant le tout à l’epoxy.

La construction du balestron. Le modèle le plus simple est détaillé en photos, il est fait de deux tasseaux de bois pincés asymétriquement de part et d’autre de l’axe du mât. Sur les plans présentés dans les articles précédents, vous trouverez aussi une structure en quatre tasseaux de bois (3x10mm), plus rigide. Enfin, la barre transversale en cuivre du balestron permet de faire passer le foc d’un bord sur l’autre (voir plus loin). Ce point fait encore l’objet d’essais car son réglage est très sensible.

Photo 2

Umba, le balestron

Avec cette disposition, la plupart des réglages se retrouvent sur le balestron. C’est beaucoup plus pratique car il est plus facile d’accès que le pont caché en dessous.

Trois ou quatre taquets sont nécessaires sur le balestron, d’arrière en avant :
-  Le taquet de point d’écoute de GV ou crochet sur le point d’écoute,
-  Le taquet d’écoute (l’autre extrémité du fil est noué au servo de contrôle des voiles),
-  Le taquet de contrôle de la sous-écoute de foc,
-  Le taquet de l’étai du balestron (et hâle-bas).

Je recommande de ne pas placer les anneaux des points de tire des voiles sur le balestron tant que les voiles ne sont pas prêtes à être présentées en place (voir aussi plus loin).

Photo 3

Détails du balestron démonté

Photo 4

Le modèle de base de balestron

Les voiles

Le mât se glisse dans l’ourlet de la grand voile, il en est de même pour l’étai et le foc. Les points d’écoute sont des barres de cuivre cousues ou scotchées à la voile.

Pour definir vous-même la surface des voiles d’un prototype, reportez-vous au tableur du chapitre conception. Pour les plans proposés dans l’article « La coque et le pont », le tableau des dimensions est donné ci-dessous :

tableau des dimensions des voiles (5 pages) - 126 ko
tableau des dimensions des voiles (5 pages)

Les grand voiles des gréements 2 et 3 peuvent être en papier calque ou en plastique plus rigide comme le plastique à bouquet des fleuristes. Le creux est alors uniquement formé par la forme de la découpe le long du mât.

Pour le petit temps, je fais les voiles en plastique léger : Les voiles, le foc en particulier sont si petites qu’avec des voiles en calque les plis restent marqués. Les sacs de supermarché pour légumes ont la souplesse requise... mais réclament du doigté et de nombreuses lattes. Dans ce cas, les bords de la voile sont renforces à la bande adhésive.

Les lattes sont soit en plastique, soit en bois de placage quand elles doivent être rigides et collées a la bande adhésive.

Une fois la voile taillée, le creux peut encore se travailler le long du mât en pinçant l’ourlet de grand-voile avec des épingles.

Même si vous avez l’intention de faire de « belles » voiles, je vous recommande de commencer et de faire les premiers essais avec des voiles provisoires, histoire de s’assurer que tout va bien. Malgré tous les efforts, il arrive qu’aux premiers essais, même après réglage les équilibres ne soient pas là. On peut alors modifier sans trop pleurer.