La coque est maintenant retournée sur le chantier et fixée au moyen de cales en CTP solidaires des couples d’une part et du chantier d’autre part (voir photo 11). Etant donné que la rigidité de l’assemblage est bonne, il suffit de fixer un couple sur 2. A ce niveau on contrôle que la quille est bien rectiligne.
Avant de commencer le collage des virures, il faut creuser une rablure de part et d’autre de la quille entre les couples 4 et 5. On taille et on ajuste ensuite le galbord (virure qui est le long de la quille), le ribord (la virure suivante, voir photo 10) et la préceinte (virure qui est le long du pont). Aucune de ces virures n’est brochetée.
 | Photo 10 Collage de la virure de ribord. Une rablure a été taillée dans la quille. |
 | Photo 11 La coque est placée quille en l’air sur le chantier. Le calage est assuré par des planchettes en CTP 8 mm maintenues par des presses. |
Ensuite, on mesure le développé de chacun des couple (sauf le 4) et on calcule le brochetage. La coque présente un développé régulier des couples 6 à 9 et il faut 22 virures 7×2 par demi-coque. Les virures sont collées à la colle vynilique 2 par 2 de manière symétrique en alternant une paire côté quille et une paire côté pont. La colle est appliquée sur les couples mais aussi sur la tranche de la virure précédente afin que les virures soient collées entre elles. Je n’ai pas rencontré de difficultés, la courbure de la coque est raisonnable et l’emploi de blocs à l’avant et à l’arrière permet de se passer de cintrer les virures (sauf la mise en hélice pour la partie avant).
 | Photo 12 Le bordage en est environ à la moitié. On borde à la fois à partir de la quille et du pont. |
 | Photo 13 Mise en place des dernières virures. |
Lorsqu’il reste environ 6 à 7 virures à placer, il vaut mieux refaire le calcul car au fûr et à mesure des collages, des erreurs s’ajoutent et le calcul initial devient faux.