La boîte de construction.
Mes remarques et critiques au sujet du kit :
La notice n’est disponible qu’en Allemand. (Pour les intéressés j’ai réalisé une traduction de celle-ci)
La coque est beaucoup trop mince à certains endroits et particulièrement à la proue. Elle se fendra rapidement au moindre choc. (Cela m’est arrivé !) Des modifications seront donc nécessaires dès le début de la construction pour renforcer la proue.
Le bois fourni est juste suffisant et il n’y a pas une seule baguette en réserve. L’hélice en plastique est mal adaptée et doit être remplacée. Aucun accastillage n’est livré dans la boîte.
 L’auteur et sa chaloupe Victoria
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 Le carton, à la réception de la commande
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La construction.

Toutes les pièces sont numérotées et si vous respectez et suivez bien la notice, vous n’aurez pas de problème particulier. Ce kit est à recommander pour un modéliste qui a déjà une ou deux constructions à son actif et qui désire s’initier au monde de la vapeur.

Seules quelques modifications seront à apporter en fonction de la motorisation choisie.

En ce qui me concerne, tout l’avant du bateau où se trouve le groupe vapeur a été doublé de l’intérieur par des lames d’acajou de 1mm d’épaisseur, collées directement à la cyano contre l’ABS. Ceci renforce bien la coque, d’une part, et la protège mieux de la chaleur dégagée par le groupe, d(autre part.

Fidèle à un principe qui m’est cher, tout le groupe vapeur est prévu facilement démontable pour permettre son entretien. Le toit de la cabine est amovible, ce qui n’est pas prévu d’origine. Ces deux dernières modifications m’ont déjà rendu service, croyez moi !

J’avais quelques doutes sur la qualité de l’arbre d’hélice fourni : est-il inoxydable ? Dans le doute je l’ai remplacé simplement par un arbre du même diamètre en laiton. Le tube a été conservé et bourré de graisse résistante à l’eau lors du montage.
Résultat : déjà 5 ans de service sans entretien et sans aucune infiltration d’eau par le tube.
 Posée sur son ber.
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La terminaison.
La coque doit être soigneusement poncée au papier fin (grain 400 et 600) avant d’être vernie. Cette opération est nécessaire pour permettre un bon accrochage de la peinture sur l’ABS.
Toutes les parties bois reçoivent plusieurs couches de verni de protection transparent mat. Il faut particulièrement insister sur le pont, dans le compartiment du groupe vapeur. Cet endroit reçoit des projections d’huile et d’eau et il faut éviter que le bois n’absorbe ces dernières.
 Rencontre avec une autre Victoria
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Les fonctions radio-commandées.

Ouverture et fermeture progressive de la vapeur par vanne à boisseau.

Inversion du sens de rotation par inverseur Stephenson.

Commande du sifflet à vapeur.

Commande du safran.
J’ai volontairement choisi la simplicité et n’ai pas installé de régulateur de pression. Une fois atteint 2,5 bars au manomètre, je réduis la marche du brûleur au ralenti et je débute la navigation. La pression oscille alors entre 1,5 et 4 bars selon la demande en vapeur.
 Navigation en eaux calmes
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L’autonomie de mon groupe est de 40 à 50 minutes minimum et jusqu’à 60 minutes si je n’utilise pas le sifflet. L’important, pour obtenir la plus grande autonomie possible, est d’utiliser la vapeur avec parcimonie, donc de tourner le plus lentement possible avec le moteur. On y arrive en entrainant une hélice laiton la plus grande possible, avec un pas important et de larges pales, de manière à obtenir un très bon rendement à bas régime.
N’oublions pas que le couple à disposition est énorme avec la vapeur, alors profitons-en pour l’utiliser à bon escient.
 Promenade matinale sur le lac de Joux
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 A toute vapeur !
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 Tout le groupe vapeur à l’avant de la chaloupe
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 Intérieur de la cabine, avec boîte à cigares et allumettes posées sur la tablette
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 La table est bien garnie !
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 La Victoria de mon ami Michel
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