Voici une description du système de commande que j’ai mis en place sur ma maquette du BSAD Alcyon pour contrôler les 2 moteurs de propulsion principale et le moteur du propulseur d’étrave. C’est une amélioration du système que j’avais déjà mis sur une maquette de l’Abeille Flandre, où seule la propulsion d’étrave était automatique.
Ce type de bateau, que ce soit remorqueur ou BSAD, se doit d’être très manœuvrable, d’où la présence d’un propulseur d’étrave, mais aussi de commandes indépendantes pour les 2 moteurs de propulsion des hélices babord et tribord.
 L’un des BSAD Ailette ou Alcyon (les vrais)
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Une maquette qui se respecte se doit elle aussi de pouvoir manoeuvrer très efficacement, mais tout en restant sobre au niveau de la radiocommande ! Le but ici est de ne pas monopoliser plus de 2 voies (manche de droite vertical et horizontal de l’émetteur) pour tout ce qui touche à la manœuvrabilité du navire.
Le fonctionnement souhaité
Le tableau ci-dessous récapitule le fonctionnement que l’on obtient en fonction de la position du manche :

Matériel nécessaire
Voici la liste de ce qu’il faut embarquer dans la maquette (en dehors du récepteur et des batteries bien entendu !) :
Un variateur électronique, suffisamment puissant pour supporter le courant nécessaire aux deux moteurs de propulsion fonctionnant simultanément
Deux servos standards, avec un cordon en "Y" pour les monter en parallèle.
Quatre micro-switch (là aussi, s’assurer qu’ils vont supporter le courant du moteur auquel ils sont raccordés)
Schéma d’installation

Explications
Le fonctionnement n’est pas totalement identique à ce qui pourrait être obtenu en ayant 4 commandes totalement indépendantes les unes des autres ce qui prendrait 4 voies de l’émetteur (2 pour les moteurs, chacun ayant son propre variateur, 1 pour l’étrave et 1 pour la barre ), mais le principal y est, et avec 2 voies seulement. Quand on veut tourner d’un coté, le moteur opposé s’arrête, et pour tourner encore plus serré le propulseur d’étrave s’active.
Et les essais...
La maquette n’est pas terminée, mais la coque, protégée par une couche de résine, ne craint déjà plus l’eau. Donc pas la peine d’attendre plus longtemps, on peut vérifier si le principe est opérationnel.
Le résultat sur l’eau me semble très bon : la maquette de l’Alcyon pèse 15Kg (avec le lest nécessaire pour être dans la ligne de flottaison), mais elle est capable de faire un tour complet sur place en 30 secondes, avec quelques remous !

D’autres détails sur la construction complète de mes autres maquettes RC au 1/50° (Remorqueur Abeille Flandre, Thonier Neptune, Chalutier Marie-Catherine, Baliseur Pierre Durepaire, Frégate Gulnare) ainsi que les vidéos des animations et les schémas électroniques, sont accessibles sur le site de l’auteur..