Le châssis et les roues devaient provenir d’une voiture tout-terrain RC. Du moins au début, je pensais que cela pourrait se faire... Il m’est très vite apparu que rien ne s’accorderait avec mon projet !
N’ayant trouvé aucun modèle correspondant à l’empattement et aux voies de l’Amphicar à l’échelle, j’ai choisi un "châssis nu" proche en dimensions de ce dont j’avais besoin. J’appellerai cet élément modèle de base dans la suite. Cependant les roues étaient vraiment beaucoup trop larges, les pneus horribles (gros crampons) et le système de direction ainsi que celui d’entrainement des roues arrière ne pouvaient pas être facilement adaptés à un usage amphibie.
 Le modèle de base... ...ou plutôt le modèle donneur de quelques pièces, puisqu’au final je n’ai quasi rien gardé de ce bidule ! (Turnigy SCT de chez Hobby King)
|
Au final, je n’ai conservé de ce modèle de base que les jantes (que j’ai modifiées), les bras de suspension avant (que j’ai raccourcis), et les 4 pièces avec les axes (et des roulements à billes) permettant de fixer les 4 roues (les fusées et pivots avant, les fusées arrière). Bref, pas grand-chose...
 Les pièces de l’essieu avant... ...dont les bras de suspension raccourcis d’un tiers, tout comme les tirants et les barres de direction.
|
 L’essieu avant assemblé Toutes les pièces raccourcies sont renforcées (plaques laiton) et installées sur le châssis. Tout cet ensemble sera sous eau, et sera donc bien graissé à chaque rotule.
|
 Les pièces de l’essieu arrière... ...ou du moins, les deux seules pièces conservées du modèle de base pour tout l’arrière : les fusées de roues, et c’est tout !
|
LES ROUES
J’ai cherché et trouvé sur le site Hobby King, de nouvelles roues avec des pneus en vrai caoutchouc (et pas en "mousse") dont le diamètre et la largeur convenaient. Le dessin des sculptures n’est pas conforme, mais ce n’est qu’un détail.
Par chance, les diamètres des jantes du modèle de base et de ces nouvelles roues sont strictement identiques. En plus les jantes des nouvelles roues sont en deux parties démontables, dont une seule utile : l’intérieure, une sorte d’anneau en plastique dur qui va me servir de centrage et de support pour la fixation de la partie extérieure qui proviendra, elle, des jantes du modèle de base.
Je n’ai eu qu’à découper la partie extérieure des jantes du modèle de base (partie contenant l’empreinte hexagonale pour la fixation sur l’axe grâce à un écrou à frein) et la visser contre la partie intérieure de la nouvelle jante en lieu et place de la partie extérieure de cette dernière.
J’obtiens ainsi des roues qui une fois peintes couleur ivoire, puis décorées par un enjoliveur tiré du fond d’une canette, et complétées par "une tentative de flanc blanc", donnent un résultat plus qu’acceptable.
 Fabrication des roues 1-La roue du modèle de base, dont je n’ai gardé que le centre de la jante, visible à droite. 2-La nouvelle roue, dont j’ai éliminé la moitié de jante extérieure. 3-Les deux pièces conservées de chacune des roues, que j’ai assemblées avec cinq vis. 4-La roue du modèle de base, et la roue modifiée pour l’Amphicar. Elle est quasi deux fois moins épaisse !
|
 Finition d’une roue En haut, on voit que l’enjoliveur est en réalité le fond d’une canette. La peinture ivoire de la jante et le flanc blanc du pneu termine la roue. En bas, on voit dans l’ordre la roue (horrible) du modèle de base, la nouvelle roue, et la roue telle qu’elle équipe en définitive l’Amphicar. L’enjoliveur a été complété d’un relief en son centre, en fil de soudure collé à la cyano. Un filet de bombe de peinture façon chrome donne la touche finale.
|
LE CHASSIS
Après avoir mesuré l’encombrement des pièces conservées pour la fixation des roues, vérifié le dégagement nécessaire pour que les roues avant pivotent, et calculé le meilleur emplacement pour le différentiel, j’ai dessiné et découpé le châssis de l’Amphicar dans une plaque de CTP aviation 5 mm.
Il faudra littéralement encastrer le différentiel (il dépasse même sous le châssis) pour garantir un angle non contraignant des demi-arbres de transmission tout en positionnant l’arbre d’attaque du différentiel de manière à pouvoir installer le gros moteur réducté.
En effet, le fond du coffre arrière étant beaucoup plus haut que le fond du châssis puisque les deux hélices sont situées en-dessous du plancher du coffre (mais au-dessus du fond du châssis), le gros moteur doit être incliné : il n’y a pas la place pour le positionner à l’horizontale, l’espace réservé au carter du moteur dans la vraie Amphicar (situé entre les deux hélices) étant à l’échelle, trop étroit dans le modèle réduit.
Les roues arrière sont reliées au différentiel par deux arbres équipés de noix de cardans. Il s’agit d’arbres adaptables prévus à l’origine pour les camions RC et provenant du catalogue TecniModel.
 Le châssis Voici la toute première pièce de l’Amphicar ! Le châssis est en CTP de 5 mm 9 plis. Les découpes sont très complexes, et toutes justifiées...
|
 Le différentiel est encastré ! Je l’ai trouvé aussi chez HK et l’ai choisi "costaud", et donc assez volumineux. L’axe des roues étant proche du châssis (l’Amphicar est "haute sur roues" !), il a fallu littéralement encastrer le différentiel pour que l’axe de sortie des demi-arbres de roues de ce dernier ne soit pas trop haut par rapport au centre des roues. L’étanchéité est assurée par une véritable "noyade" dans la résine.
|
 Emplacement du moteur L’ensemble différentiel-moteur tel qu’il sera installé. Le support triangulaire visible sous le moteur est un gabarit qui permet de positionner le différentiel. Le cardan est un modèle dit "de force", avec un manchon en caoutchouc cranté servant de liaison.
|