PONT
Deux raisons m’ont poussé à refaire cet élément :
Le pont livré d’origine n’est pas reproduit de façon logique car les alvéoles sont trop nombreuses, trop larges (2.5 mm = 10 cm en taille réelle : on se coince les pieds dedans) et chanfreinées, les écoutilles ne sont pas très réalistes, etc. De plus ce pont fait 1 mm d’épaisseur et c’est encore du volume à émerger.
 Le pont d’origine
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Diminuer le volume total à immerger lors de la plongée (rappelez-vous : le ballast se remplit avec 650 ml d’eau maximum. Donc : le volume maximum des œuvres mortes à immerger doit être de 650 ml)
Pour être honnête, après coup je ne sais pas si j’ai réellement gagné du volume, mais j’ai un petit peu gagné en réalisme et beaucoup rentabilisé ma Proxxon.
J’ai d’abord dû résoudre le problème de la fixation du pont sur le sous-marin. Après moult réflexions, j’ai décidé de l’encastrer. C’est cette solution qui se rapproche le plus (visuellement) de ce que m’ont montrés les nombreux arrêts sur images des films visionnés.
Pour ce faire, j’ai collé des petites cornières en L en polystyrène tout le long du pourtour du sous-marin
Puis j’ai ajusté le pont fini afin qu’il s’y encastre parfaitement.
Le tout est maintenu par des petites vis en laiton.
Le pont est en quatre parties, dont une section faisant office de support du kiosque. Celui-ci peut être déposé. Le système a été prévu pour y insérer un mécanisme de montée et de descente de périscope, mais la réalisation du système m’a posé pas mal de problèmes et je ne l’ai jamais terminé.
Le pont est donc réalisé à partir de plaques en aluminium de 0.5 mm d’épaisseur (achetées chez le quincaillier du coin. L’aluminium est bien rigide et les manipulations successives ne l’abîment pas trop (j’ai essayé avec du zinc, mais c’est trop malléable et je n’aimais pas).
J’ai tout d’abord pris les gabarits de toutes les parties du pont dans des plaques de polystyrène et j’ai ajusté les dimensions afin que l’encastrement dans les cornières en L se fasse sans points durs.
J’ai reporté tous les gabarits sur les plaques d’aluminium que j’ai découpés aux ciseaux puis ajustés.
J’ai reporté le positionnement des alvéoles sur les plaques en fonction des photos dont je disposais.
Puis j’ai proxxonné pendant des heures et des heures, avec des fraises de diamètres divers (aussi grands que les alvéoles d’origines !...).
J’ai ensuite fraisé les trappes diverses et réalisé les écoutilles à partir d’aimants de frigo (plus ou moins deux heures de travail par écoutille).
Voici le résultat. Je ne suis pas trop mécontent
 Elément de pont terminé, prêt à être peint
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KIOSQUE
Tant que j’y étais, comme pour le pont, j’ai décidé de refaire le kiosque en aluminium. Et tant qu’à faire, modifions-le ! Je me suis basé sur des photos de U96 (film Das Boot ainsi que sur plein d’images trouvées sur Internet).
Je n’ai réussi à coller l’alu qu’avec de la Stabilit Express (si quelqu’un connaît une autre méthode de collage, je suis preneur !). En gros, l’éventuel volume que j’aurais gagné, je l’ai certainement plus que reperdu en bourrelets de colle.
Sur base du kiosque fourni par Robbe (et des photos), j’ai fait un gabari en carton que j’ai recopié sur une feuille d’alu. Les trous, saignées et autres, ont été réalisés à la fraiseuse avant la mise en forme de l’alu. Après la mise en forme, j’ai collé à la Stabilit Express en maintenant l’ensemble avec du papier collant.
Le diamètre de la plateforme du kiosque a été déterminé en fonction de la taille d’une pièce Lego (que mon fils m’a offerte !). La plateforme a été découpée et percée à la fraiseuse grâce à une table de rotation (plus ou moins six heures de travail pour la plateforme - encore merci Proxxon). Les balustres de la plateforme ont été simplifiées pour des questions de facilité.
L’habillage du kiosque est en laiton, polyester et ABS ; toujours en me basant sur des images retrouvées sur Internet et dans le film Das Boot. J’ai également récupéré quelques pièces du kiosque d’origine (par exemple le caisson de protection du compas magnétique, à l’avant du kiosque). J’ai volontairement oublié les accessoires du type « antenne gonio », « compas », ... car je ne me sentais pas assez minutieux pour ce genre de détails, qui risquent de tout faire foirer si ils sont bâclés. La pose des bancs, réalisés en bois, n’a pas été facile car ils devaient se trouver dans un même plan horizontal.
Le kioque terminé a été collé sur le pont en alu. Le brise-lames ( ?) supérieur est en mastic polyester pour réparation de carrosseries de voitures.

Note : il manque des trous de diamètre plus grand afin de laisser échapper l’air lors d’une plongée statique. Je m’en suis malheureusement aperçu lors des essais et je n’ose plus faire les modifications, toujours par crainte de tout faire foirer.