Le bordage de la coque est vraiment une opération longue. Une latte chaque jour de la semaine, un peu plus le week-end (voir photo 4). La première virure à poser est la préceinte, au ras du futur pont ; elle n’est pas brochetée (affinée vers les bouts), sa largeur est constante. La suivante non plus. Théoriquement, les préceintes sont plus épaisses que le reste du bordage, mais par facilité, je doublerai ces virures après poncage de la coque. Ensuite, on commence près de la quille, par deux virures non brochetées, le galbord et le ribord. Et enfin on remplit, en passant d’un bord à l’autre, en brochetant.
 | Photo 1 La fin du bordage. Le brochetage « au pif » a causé quelques soucis. |
 | Photo 2 L’intérieur de la coque est enduit puis peint. |
Les virures viennent s’encastrer dans la rablure de proue (voir photo 3), et à l’arrière, elles se collent sur le bord de la base du tableau, en dépassant. On arasera par après. Pour avoir brocheté au pif , j’ai eu quelques problèmes avec les dernières virures à poser, celles qui referment la coque (voir photo 1). C’était presque de la marqueterie, mais la coque étant peinte, c’est moins grave. Quand tout est terminé, la coque est enduite par l’intérieur d’un mélange colle-sciure fine, et après séchage, peint à l’huile pour faire joli :-) (voir photo 2).
Finition de la coque
L’extérieur de la coque, bien poncé, est traité avec plusieurs couches de vernis très dilué à l’essence de thérébentine, afin de durcir le bois en bouchant les pores. Je n’enduis pas la coque avec un enduit gras, je ne veux pas une coque trop lisse, les planches apparaitront légerement sous la couleur.
Les jambettes de pavois sont collées contre l’intérieur du bordage, entre la fausse préceinte et la bauquière (voir photo 5).
Comme la lisse de plat bord va être peinte, plutot que de réaliser des entretoises chantournées, je bourre les vides entre les jambettes avec de la pâte à bois (voir photo 6).
Les jambettes du tableau sont collées à mi-bois sur la base du tableau (voir photos 7 et 8).
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Photo 8 Les jambettes sont collées en sandwich entre le tableau arrière et la bauquière. |
Le tableau
Le tableau est un sacré morceau a réaliser... heureusement, l’enduit existe ! (voir photos 9 et 10).
 | Photo 9 Le lattage du tableau s’est révélé difficile. |
 | Photo 10 Et l’enduit s’est avéré indispensable. |