Le Pont.
Il est préalablement entièrement recouvert d’une couche de contre plaqué 0.8mm collé très soigneusement sur les barrots. Cette première couverture reçoit ensuite quelques couches de fond dur pour bien imprégner le bois et le rendre étanche. Avec cette méthode, j’espère avoir un pont parfaitement étanche et aucune pénétration d’eau en cas d’inondation de celui-ci.
 Première couverture avec le CTPL 0,8mm
|
C’est sur cette première couche que les lames de pin du pont sont ensuite collées en partant du centre et en alternant progressivement babord, tribord.
 Le pont entièrement recouvert de lames de pin. Les hiloires dépassent de 10mm.
|
Le Roof.
Construction entièrement en contre plaqué de 1mm puis habillée de lames de pin. Ce Roof reçoit un faux fond à la hauteur du hiloire. Ceci permet d’éviter que l’eau qui passerait éventuellement par la porte en cas d’inondation du pont ne pénètre à l’intérieur de la coque.
 Le Roof terminé
|
Les voiles.
La voile de flèche peut être très facilement affalée par fort vent ce qui diminue la gîte du bateau. Le foc et la trinquette ont été légèrement « baumées » par l’adjonction d’une corde à piano diamètre 0,8mm introduite dans l’ourlet de la voile.
 Un des deux jeux de voiles
|
J’avoue franchement ne pas avoir eu le courage de me lancer dans leur réalisation j’ai confié ce travail à une couturière. Je vais me rattraper sur le prochain bateau puisque j’ai en préparation le frère du LIBERTE qui n’est autre que le LOUIS HELOISE. Sur celui la, c’est promis, les voiles seront de ma fabrication.
 Prêt pour sa première sortie. la coque n’est pas encore immatriculée . On ne remarque que très peu la hauteur de quille modifiée, la motorisation du bateau et la surface légèrement augmentée du safran. Ces modifications ont pourtant une grosse influence sur le comportement du bateau en navigation.
|
Toujours avec l’objectif d’être le plus léger possible, surtout en dessus du centre de gravité, toute la mâture est réalisée en abachi. Les rondins ont été soigneusement choisis ( qualité et rectitude ) puis travaillés au tour entre des cales à poncer pour leur donner la forme souhaitée. J’avais toutefois un doute sur la solidité. Deux ans d’intenses navigations par tous les temps n’ont pas montré une faiblesse quelconque de la mâture et aucune casse n’est à signaler à ce jour.
Parfois malmenée pendant le transport j’ai même été étonné de la solidité et la résistance de celle-ci à la flexion.