Je suis assez satisfait de mes assemblages concernant les superstructures.
À vrai dire je ne pensais pas que celles-ci seraient aussi compliquées et longues à fabriquer.
Cependant, en y réfléchissant, c’est logique puisque tout y est apparent ! ! ... Il faut donc tout soigner ! !
- Encore des finitions sur les superstructures
Afin d’obtenir une épaisseur la plus fine possible et une surface pliée, j’ai opté pour l’aluminium comme matériaux de base pour mes trois couvercles de casier.
En effet, ceux-ci une fois refermés viennent se loger dans leur emplacement, en appui sur un contre-cadre, leur face extérieure affleurant le reste du meuble.
J’y ai ajouté une petite poignée ronde.
 Couvercles des casiers supérieurs
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Une fois peint on ne verra plus la différence de matériaux. Je ne sais pas encore si ils seront fonctionnels ou factices.
J’ai usiné le siège et la banquette de la timonerie dans deux blocs de bois massif.

J’y ajouterai ensuite les coussins d’assises et le cerclage arrière métallique. Ils se fixeront sur le dessus des coffres juste devant les trappes.
Dans la foulée j’ai découpé tous les coussins d’assises des deux salons arrière. Toutes les arêtes sont arrondies pour imiter le plus possible la forme des coussins. Les dossiers attendront, leur forme est plus complexe surtout pour ceux se trouvant dans les angles arrondis !
J’avais hâte de fabriquer le pare-brise, histoire de donner un aspect plus réaliste à mes superstructures, et enfin avoir un profil du bateau ressemblant maintenant de plus en plus au Blue Game. En effet, le pare-brise incliné vers l’avant contribue à la personnalité de ce yacht.
 Cadre aluminium parebrise
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Après quelques temps de cogitation, je me suis résolu à fabriquer un gabarit en bois me permettant de m’appuyer dessus pour former le cadre du pare-brise, y coller la vitre et contrôler avec exactitude la forme générale. Ce gabarit est simplement assemblé depuis deux tranches horizontales, l’une aux dimensions de la base du pare-brise, l’autre aux dimensions du cadre supérieur.
L’inclinaison est obtenue en déplaçant vers l’avant la partie haute. Ensuite, grâce à un gabarit en Cartoline j’ai découpé puis mis le cadre en forme dans une fine tôle d’aluminium.
- Finition de la coque
J’ai tout d’abord fixé les deux petits couvercles cachant le passage de la chaîne d’ancre. Ils sont articulés grâce à des charnières. Ils ne sont présents que dans un souci esthétique, et peut-être au niveau sécurité : ils empêchent de se prendre les pieds dans la chaîne.
Ensuite j’ai ajouré la coque de deux hublots. C’est peu au regard de ce que l’on trouve aujourd’hui sur les vedettes modernes sur lesquelles les ouvertures ne cessent de s’agrandir.
Ici, seuls deux petits trous de forme vaguement oblongue sont découpés en milieu de bordé. Ils correspondent à la cabine propriétaire.
Une particularité des yachts BlueGame est d’avoir une large protection sur les deux cotés de la coque, une sorte de gros boudin en caoutchouc de section rectangulaire avec deux arêtes biseautées.
 Boudins de protection
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Ces deux bandes fixées au niveau du haut de franc-bord courent de la poupe à la proue. Deux autres, plus petites, ceinturent la plage de bain. Plus tard toutes ces protections seront peintes en noir.
Elles sont fabriquées à partir de baguettes rectangulaires dont j’ai poncés le plus régulièrement possible les deux arêtes extérieures. Pour les coller rien de plus simple : j’ai utilisé une ribambelle de pinces, faciles à mettre en place à ce niveaux de la coque.
Sur les bandes de la plage de bain, j’ai du ménager plusieurs fines saignées à l’intérieur, au droit des cintres des coins. Cela m’a permis d’épouser beaucoup plus facilement les arrondis.
Mon prochain article traitera de la mise en place des moteurs et tubes d’étambot et de la fabrication de la casquette de cockpit.
Vous pouvez trouver l’ensemble des plans ici