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Le croiseur sous-marin Surcouf

Moulage de la coque

Teba

LA COQUE

Vous l’avez vu dans l’article précédent, les moules de la coque sont réussis, ils ne sont pas parfaits, mais ils sont là.

A présent, il faut préparer ces moules, et pour cela, boucher les micros trous et mastiquer les imperfections.


Les moules. - 82.3 ko
Les moules.
Préparation des moules, masticage des petits trous.

Aprés rectification des moules, il faut les apprêter pour le moulage, c’est à dire les cirer convenablement.

Un temps considérable est consacré à passer de la cire sur les moules en plusieurs fois, avec lustrage entre chaque couche, sept couches de cire à raison de deux par jour.

Les baguettes. - 173.2 ko
Les baguettes.
Préparation des baguettes.

Une explication pour ces baguettes qui sont découpées dans du CTP 10 mm, avec la courbure des moules, elles sont fabriquées pour être installées sur la périphérie des moules pour obtenir un petit rebord qui servira plus tard à la fermeture de la coque.

Premier moulage du pont. - 196.7 ko
Premier moulage du pont.

Mon chantier - 104.9 ko
Mon chantier


PREMIERE COQUE

Pour la coque où le poids n’a pas d’importance, dans le sens où elle sera dans l’eau et donc n’influera pas dans le volume du ballast, j’ai mis cinq couches de mat 290 en commençant par une couche de roving 290.

Pour le pont dont le volume doit être minimum pour contribuer à réduire le volume du ballast plus tard, j’ai mis une couche de roving 290 et une couche de mat 200 gr.

Je termine les deux moulages en remplissant le haut de chaque moule sous la baguette avec de la résine mélangée à de l’aérosil, ce qui donne une pâte légère et trés pratique à utiliser.

La première coque est démoulée, j’ai réussi à mener à bien la phase de moulage, une photo sera plus parlante.

Première coque. - 49.5 ko
Première coque.

La coque entière pour la photo. - 49.6 ko
La coque entière pour la photo.

Ceci est une approche, tout de suite, je prépare le matériel pour un autre moulage, c’est une manière d’affiner ma technique. je vais tenter un nouvel essai, mais avec du gel coat que je n’ai pas encore utilisé jusque là.

J’ai l’intention de faire trois coques pour me faire la main, et ce sera tout, je ne mettrais en vente aucune production pour que ce sous marin reste une rareté sur les plans d’eau.

Gel coat. - 47.7 ko
Gel coat.
Début de la pose du tissu de verre sur le gel coat, c’est pour la photo parce que je n’ai pas mis les gants de travail.


DEUXIEME COQUE

Je commence à étaler le gelcoat blanc teinté bleu, ce qui explique la couleur des prochains moulages, je ne suis pas parvenu à foncer la couleur plus que cela, même travail et toujours le même nombre de couches de tissu.

La pose du tissu est terminée - 87.3 ko
La pose du tissu est terminée

Deuxième coque - 111.4 ko
Deuxième coque
Le moule est ouvert pour pouvoir étaler le gel coat sur la quille, il sera refermé de suite aprés avoir posé le tissu découpé aux dimensions de la quille.

Je démoule la deuxième coque et le pont, l’ensemble est de couleur trés claire, surprenante mais pas vilaine, la réussite est au rendez vous, je m’améliore au fur et à mesure.

La deuxième coque. - 60.2 ko
La deuxième coque.
Démoulage, la couleur est due au gel coat teinté bleu.

Démoulée. - 57.9 ko
Démoulée.

A la fin de cet article, je mettrais une photo de cette coque dans son état actuel, c’est un ami propriétaire de celle ci qui est venu me rendre visite pour échanger nos idées et bien sur, j’ai pris quelques clichés.


TROISIEME COQUE

A peine le démoulage terminé, je recommence les séances de cirage pour préparer le troisième moulage, cette dernière coque sera celle que je garderais pour moi, en principe, ce sera la plus réussie car elle profitera de la technique acquise grace aux deux précédentes.

La troisième coque. - 83.9 ko
La troisième coque.

La troisième coque est démoulée, c’est presque une formalité, encore une réussite.

Le résultat. - 70.4 ko
Le résultat.
Les trois coques démoulées posent pour la photo.

Ensuite, je commence la préparation pour faire un sous marin avec cette coque, éliminer les bavures, boucher les micros trous dans la résine etc...

Je m’aperçois que le haut de la coque a tendance à rentrer vers l’intérieur, une seule solution consiste à poser des couples comme pour une construction en bois.

Je fabrique moi même mes couples en résine polyester, pour cela je superpose plusieurs couches de mat de verre selon l’épaisseur désirée, le tout est inséré entre deux plaques de verre sur lesquelles j’ai passé de la cire de démoulage, j’obtient ainsi des plaques trés belles d’aspect où je découpe les couples à la demande.

Les couples. - 63.5 ko
Les couples.
Présentation des premiers couples en résine.

Pour positionner les couples, j’ai réinstallée la coque dans le moule, comme cela, il n’y a aucun risque d’écartement excessif, les couples ont été évidés et sont fixés avec de la résine.

La coque dans le moule. - 149.2 ko
La coque dans le moule.

La deuxième coque. - 78.8 ko
La deuxième coque.
Voici l’état actuel (28 Juin 2008) de la deuxième coque que j’ai cédée à un ami.

Les moules apprêtés.

Un moule ciré.

Mise en place des baguettes.

Premier moulage du pont.

Première coque moulée.

Retrait des baguettes.

Deuxième pont.

Dépose du gel coat dans le moule du pont.

Le pont.

Retrait des baguettes, à droite les pieds supports.

Les deux moules.

Le pont démoulé.

La troisième coque.

Démoulage.

Les trois ponts.

Les trois coques.

Les couples installés.

La suite de ce travail dans de prochains articles où vous constaterez de nombreux changements.