Les premières navigations d’un bateau font généralement apparaître des défauts de conception, de construction et de comportement.
Avec un bateau non issu d’un plan du commerce et avec des solutions de motorisation personnelles, il était normal que des défauts apparaissent, même si le fait de profiter du prototype au 1/10 par Philippe Saleix m’a fait éviter certains pièges qu’il avait lui-même déjoués.
Les modifications
La ventilation
La première chose qui m’est apparue a été le fait que j’avais monté les 3 ventilateurs de refroidissement dans le même sens, c’est à dire extrayant tous les trois l’air du bateau.
En fait, j’avais imaginé faire entrer l’air dans le bateau par le ventilateur arrière dont la grille est face à l’avant du bateau, donc recevant en principe le vent généré par la vitesse de déplacement, alors que l’évacuation se ferait par les grilles de l’arrière de la cabine situées de part et d’autre de la porte et face à l’arrière du bateau.

J’ai donc réinstallé le ventilateur arrière dans le bon sens et j’en ai profité pour lui refaire un support qui corresponde au dessous du lazarette

L’étanchéité
Deuxième point posant problème : l’étanchéité entre la cabine et le pont du bateau
L’ouverture d’accès à l’intérieur du bateau et recevant la cabine étant pourvue de hiloires minuscules (à peine 5mm) celle-ci ne restait pas bien en place, et lors d’un démarrage à plein pot, elle avait même tendance à lever le nez. Il faut dire que l’accélération est étonnante. De plus, comme en virage serré le bateau se couche assez fort sur le bord intérieur du virage dans une gerbe d’eau qui éclabousse tout, l’eau se faisait un plaisir d’envahir la cale.
Pas bien grave : je récupérais à l’éponge une demi-tasse d’eau après 10 minutes de navigation musclée... mais comme j’ai toujours insisté dans mes discours sur le fait que l’eau devait rester à l’extérieur du bateau, il fallait remédier à ça !
J’ai donc posé une hiloire supplémentaire à l’avant de la cabine pour dévier l’eau qui redescendrait du pont avant, et j’ai surtout fixé solidement la cabine contre le pont en installant à l’avant un verrouillage à clavette...


et à l’arrière un maintien en place par deux forts aimants récupérés sur une barre murale de fixation de couteaux de cuisine (merci Ikea)

Les antennes
Le troisième soucis était provoqué par la rigidité des antennes factices de la cabine, qui lors du rangement dans la boite de transport en polystyrène extrudé avaient tendance à se piquer dans le plafond de la boite. En sortant le bateau, j’arrachais les antennes une fois sur deux.
Je les ai donc montées flexibles en utilisant de petits ressort de tension (à spires jointives) en milieu de hampe, conformément à la réalité

