Il est l’heure de me lancer !
J’ai bien étudié les plans, rien de compliqué, enfin ... en ce qui concerne la coque.
Pour les superstructures on verra plus tard : chaque chose en son temps comme dirait l’autre !
- Le squelette de la carène
C’est une fabrication quille en l’air, il est prévu une paire de jambettes de fixation pour chaque couple. De cette façon la position dans l’axe Z est assurée.
Pour l’autre axe, l’axe longitudinal, les espaces entre chaque couple ne sont pas réguliers. Ils respectent l’emplacement des cloisons des cabines inférieures.
Si d’aventure quelques modélistes avisés voulaient fabriquer celles-ci, c’est possible.
En ce qui me concerne, l’extérieur du bateau me suffira amplement.
J’ai donc vissé des tasseaux de bois suivant les positions longitudinales de chaque couple.
Les couples sont fixés sur les tasseaux eux-même fixés sur la planche du chantier
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Puis, simplement, j’y ai fixé tous les couples découpés à la scie à chantourner. Je n’ai pas oublié de reproduire toutes les encoches dans lesquelles viendront se coller les différentes baguettes de renfort : il y en a cinq de chaque coté de la quille.
Ossature de coque terminée, la forme générale apparaît.
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Une fois tout en place, la silhouette de la coque apparaît. _ Coté proue, les baguettes de haut de franc-bord (les dernières coté pont) sont stoppées au niveau du dernier couple. Il a été plus facile de découper dans un morceau de ctp la forme fortement cintrée qu’auraient du prendre les baguettes.
- Pose des bordés
Lorsque l’ossature est bien sèche et rigide, je m’attaque à la pose des panneaux de coque. Sur cette carène planante, on peut réduire à quatre le nombre des principales pièces : deux pour les fonds et deux pour les flancs. N’ayant pas de planches suffisamment larges, j’ai opté pour un mixte de planches et de baguettes, du moins pour les panneaux de fond.
Pose des fonds
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Coté proue, il ne faut pas lésiner sur les moyens de serrage durant les phases de séchage. Il faut en effet fortement vriller les planches. On peut avoir recourt à l’étuvage de celles-ci. Cela assouplira les fibres et facilitera la transformation.
Coque terminée
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Les flancs sont presque plus simples à poser puisque cintrés dans un seul sens.
Il reste à remplir la fente entre les deux surfaces, autrement dit le double bouchain vif.
Des petites baguettes sont rigoureusement effilées suivant la largeur à obturer.
Ce décrochement de coque permet de faciliter le déjaugeage de la coque pour, une fois la vitesse nécessaire atteinte, la faire planer sur son dernier tiers arrière.
J’ai finalement décidé d’équiper ce modèle d’une propulsion par deux hydrojets. Il me faudra donc transformer légèrement le fond de la coque en y découpant les deux fenêtres d’aspiration et les deux trous de sortie des tuyères dans le tableau arrière.
Cela fera l’objet de mon prochain article.