J’avais une belle coque légère et rigide. Il fallait l’animer.
La position des turbines très centrée par rapport à la jupe posait un problème de guidage d’air. Pour faire une sustentation, il faut que l’air arrive dans la jupe (partie limitée par la toile) et dans le coussin (espace sous l’aéroglisseur qui sert, grâce à la pression qui y règne, à soulever la machine). On compte environ 1/3 vers la jupe pour 2/3 vers le coussin. Pour alimenter la jupe, il me fallait faire un déport vers l’extérieur en faisant attention de ne pas dépasser la future carrosserie.
 Schéma d’un puits de sustentaition L’ensemble moteur turbine n’est pas dessiné.
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Voulant rester au plus près du Zubr, je pensais faire quatre coussins. Il fallait que chaque turbine alimente un coussin. J’ai prévue 4 unités identiques obtenues en coupant une partie du conduit de la turbine et en ajoutant un déflecteur. Malheureusement c’était sans compter avec la fragilité des coques en fibre de carbone des turbines. Impossible de ne couper qu’une partie de la circonférence sans casser le reste.
D’origine, une turbine fait 12 cm ce qui me convenait tout à fait, une fois cassée, elle ne faisait plus que 6 cm. J’ai "improvisé" des caisses de répartition sous chaque turbine. Ces caisses contiennent le déflecteur : morceau de cloison en biais pour séparer et guider l’air. Les valves anti reflux : morceaux de tissu de jupe pour que l’air de puisse pas remonter à l’envers en cas de panne de la turbine.
 Puits de sustentation avec son habillage. Même si les finitions ne sont pas faites, on comprend le pourquoi de la forme des répartiteurs d’air.
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