L’arrière
Sur la première photo, j’ai déjà creusé les ouvertures supérieures et j’ai collé derrière un cache en carton, puis j’ai collé des petites barres faites d’un fil noir enduit de colle. Tous les détails vont être en carton de différentes épaisseurs collés et enduits de ce vernis-colle dont j’ai déjà parlé. De part et d’autre, on voit les sorties (fermées) d’échappement des turbines de sustentation. Devant chaque sortie une petite plateforme soutenue par des équerres. Sur les bords en biais, on voit les échelons faits en agrafes. On perce les trous avec un gabarit et on colle avec de la Soliq qui a l’avantage de prendre tout de suite dès qu’on met la lampe UV.

La porte-piéton est comme toutes les portes : en carton mis en relief par pression sur un modèle et j’ai collé des charnières et percé le hublot qui sera peint en noir.

La porte-véhicule est animée par un câble et, comme à l’avant, reçoit deux chaînes pour la décoration. Le fond est fermé avec un carton. Sur l’extérieur, la documentation montre quelques détails que je rajoute, comme ce cercle dont je ne connais pas bien l’utilité. Tout autour diverses petites “pattes”, “accroches” que je peux découvrir sur les photos, sont symbolisées par des petits morceaux de carton qui prendront la couleur de la superstructure lors de la peinture.
L’avant
L’avant va être très remanié. Sur la documentation, la barre de la charnière s’encastre dans la superstructure. Je commence par remodeler de part et d’autre de la porte les pentes de la proue à l’aide de compensateurs et j’habille la barre métallique en recouvrant le tissu afin de pouvoir le peindre.


La porte est habillée de plusieurs épaisseurs de carton dont la dernière est gravée. Le haut reprend les découpes des parties mobiles de la porte. Sur deux niveaux, je vais faire les séries de trous qui existent sur la porte avant de coller cette partie. Pour finir je mettrai les deux phares carrés mais sans les équiper de lumière et je vais à l’aide d’un couvercle de boîte photo faire le puits de chaîne où je collerai une fausse ancre.
Vue d’ensemble
Si on compare le côté bâbord avec le tribord, on remarque des différences. Il y a deux portes de plus en avant de la prise d’air de la turbine, des trappes et des plaques qui n’existent pas sur l’autre bord.


Je vais employer la même technique pour réaliser tous les détails. Il existe aussi deux renfoncements. Le premier à l’avant sert à mettre les conteneurs des embarcations de secours pour les 27 hommes d’équipage. Je les mettrai en place à la fin. Le décrochement arrière qui était trop profond a été repris, mais comme je n’ai aucune doc sur ce qu’il peut contenir, je vais le laisser vide.
Le petit Zubr commence à ressembler réellement à un Zubr, ce qui complique sérieusement ses déplacements. Impossible de le porter facilement sans abîmer un bout de rambarde ou un détail. Il faudrait pouvoir le porter en le soulevant. Je me rappelle un des articles de Navimodélisme RC. On voit un système de sangle pour mettre à l’eau les bateaux. Malheureusement la largeur du Zubr rend ce système peu pratique. Je dois aux chinois de trouver la solution ! Sur la vidéo qu’ils vont poster sur le net pour se féliciter de la livraison de leur premier Zubr, on voit le chargement de l’aéroglisseur sur un cargo. C’est tout à fait ce dont j’ai besoin. Je vais donc rendre fonctionnelles les quatre accroches qui sont sur le pont.


Pour cela, je vais percer le pont et aller chercher la structure de la coque pour y fixer des barres d’acier terminées par une boucle habillée de part et d’autre de joues en carton. Le moment le plus délicat sera de mettre le Zubr sur le dos pour décoller les bandes inférieures afin de les mettre en place. Lors des essais, c’est beaucoup plus efficace.