La porte arrière
Comme le carton récupéré chez le pharmacien m’a donné satisfaction (une face est glacée), je vais l’employer pour la porte arrière. Je fais un sandwich pour obtenir l’épaisseur et la forme désirée. J’ajoute une commande de tringle et je fixe le tout sur une charnière faite d’un morceau de tissus de jupe.
Le résultat est tout de suite satisfaisant. J’aurais juste à régler le débattement quand la porte avant sera faite puisque je veux une seule commande pour les deux portes.
La porte avant
Le chantier de la porte avant est beaucoup plus difficile. Première difficulté : la barre de maintien de la jupe est cassée. Seconde difficulté : le tissu d’étanchéité entre la jupe et la coque a été peint et ne l’a pas supporté. Il va se déchirer pendant une de mes tentatives de réparation de la barre de maintien avant.
Je vis cela comme une catastrophe. Sans ce tissu, la jupe est non fonctionnelle et le Zubr devient une maquette statique !
Commence alors un difficile démontage de toute cette partie de jupe mais la chance est avec moi. La jupe noire va supporter le décollage sans se déchirer.
Après une journée de travail, je vois enfin la coque à nue et je peux réparer la barre avant et remettre un tissu neuf (heureusement, il m’en restait !)

La charnière
L’ancienne commande ayant disparue avec la réparation, je vais être obligé de repenser toute la charnière de la porte. Avec les superstructures, je n’ai plus accès aux endroits stratégiques. Cela complique le montage.
En plusieurs essais, je mets au point une charnière double avec une commande différentielle

Elle n’est pas tout à fait conforme à l’originale mais est du plus bel effet.
Possédant une importante documentation sur le Zubr, je ne cesse de comparer le petit et le grand.

Je craque sur les chaînes qui supportent la porte du vrai Zubr. Dans la réalité, les portes sont commandées par des vérins, les chaînes sont en secours. Je décide de les ajouter sur le modèles.
Au premier essai, elles se coincent en bloquant les portes. La solution ? Les rendre fonctionnelles. Avec d’anciennes gaines de câble et du fils de jupe, je me fabrique des chemins de chaînes qui vont finir sur un bras rallongé du servomoteur.

Sur cette photo, on voit les tendeurs identiques à ceux des gouvernes.
Quelques réglages plus tard, j’ai la joie de voir tout fonctionner. La vidéo de gauche détaille le fonctionnement
Alors que je finis cet article, je découvre la difficulté suivante :
Les carénages d’hélices sont trop lourds et compromettent le vol de l’engin...
Suite au prochain épisode