Deux catégories de barges existent sur le Léman. Les barges de petite taille, souvent déplacées à l’aide d’un petit « remorqueur », presque toujours une annexe bien motorisée. Les barges de grande taille, quasiment toujours autonomes. Dans notre cas, il s’agit de la deuxième catégorie et il va falloir installer à bord le matériel nécessaire.
Généralités
Dans le premier article, j’avais parlé de l’avantage de pouvoir réaliser un modèle en exploitant des sources variées. Dans le cas qui nous intéresse, la barge originale est propulsée par un seul moteur, installé dans un conteneur en porte-à-faux sur l’arrière de l’embarcation. Rien n’est visible et l’aspect de l’ensemble laisse franchement à désirer.
Vu sur un autre type de bateau, la propulsion avec cabine de conduite me séduit davantage. Il suffira de doubler la réalisation et de construire un propulseur avec cabine et un autre sans.
Concept
La propulsion originale comporte des moteurs diesel placés à l’arrière de la barge, qui transmettent, via des propulseurs en Z, la puissance aux hélices. Réaliser cela en modèle réduit était délicat et risquait de ne pas être fiable dans le temps. La solution retenue est de réaliser des propulseurs factices et d’utiliser des éléments du commerce, disponibles chez les détaillants, camouflés sous la barge.
 | Photo 1 Propulseur vu de dessous. |
Un propulseur est installé vers l’arrière gauche de la barge, l’autre vers l’avant droit. Ils sont autonomes pour l’aspect directionnel, couplés pour l’aspect régime moteur.
 | Photo 2 Implantation des propulseurs. |
Il en résulte les avantages suivants. La marche en ligne droite est facilitée, la rotation peut être obtenue, soit en utilisant le propulseur arrière, soit celui de l’avant, la rotation sur place devient très facile, enfin, il est possible de se déplacer latéralement, très utile pour les accostages.
La motorisation est assurée par deux Decaperm 6V et deux accus 6V 9.5 Ah, ce qui assure une autonomie largement suffisante.
Un système de refroidissement à eau pour le variateur électronique est installé. Il utilise une petite pompe électrique récupérée dans un jouet et couplée sur le manche du variateur. Le débit d’eau est donc fonction du régime des moteurs.
Propulseurs factices
Les propulseurs factices sont réalisé en bois, plastique, laiton. Certaines pièces ont été réalisées en résine polyuréthane dans des moules silicone, pratique pour les pièces à répétition. Bien sûr, toutes les parties mobiles sont fonctionnelles (portes, panneaux d’accès aux moteurs).
 | Photo 5 Propulseur avec cabine en cours de réalisation. |
 | Photo 7 Les portes de la cabine de conduite (extérieur). |
 | Photo 9 Propulseur sans cabine. |
 | Photo 11 Transmission Z-Drive sur propulseur. |
 | Photo 13 Détail du Z-Drive. |
La suite de la construction sera ralentie par une idée saugrenue qui germera dans mon cerveau bouillonnant. Pourquoi ne pas réaliser les moteurs diesel qui prendront place sous les capots prévus à cet effet. Un peu d’huile de coude et le tour est joué ! Cela prendra juste un peu plus de temps que prévu, mais c’est ce que nous verrons dans le prochain article.
Pour vous faire patienter, voici déjà le début de l’installation dans les capots moteurs.
 | Photo 18 Radiateur pour le futur moteur diesel. |
 | Photo 19 Les radiateurs sont installés. |
Une petite visite sur le site Web de Caterpillar fournira les éléments nécessaires à la réalisation de nos diesels.