Dans le précédent article, les propulseurs factices ont été réalisés avec les panneaux d’accès au moteur fonctionnels. Partant de cette situation, il m’a semblé logique de mettre quelque chose à l’intérieur de ces propulseurs, puisque l’on pouvait ouvrir les panneaux et voir... du vide.
Documentons nous
Une visite sur le site WEB de la socité Caterpillar m’a apporté plein d’informations et de schémas divers, parmi lesquels j’ai choisi un modèle me paraissant convenir. Attention, pas de prise de tête pour ce choix, un rapide calcul de la taille du moteur à l’échelle de la barge, ok, ça rentre dans l’espace imparti, on choisit ce modèle là plutôt qu’un autre. (Bon d’accord, le look compte aussi et certains diesels sont plus jolis que d’autres).
Me voici donc en possesion d’un schéma d’encombrement agrandi à la photocopieuse à la bonne taille. Il s’agit maintenant de faire en sorte que mes moteurs ressemblent à cela.
Au travail
Alors là, tout est bon pour y arriver. Les petits casiers dans lesquels sont stockés les pièces récupérées ici et là sont tous ressortis pour l’occasion et la pêche aux éléments pouvant convenir commence. Il y aura du bois, du plastique, du laiton du cuivre, des touches de calculette, des vieux condensateurs, et d’autres choses que j’ai oubliées.
 | Eléments constitutifs Les pièces qui serviront pour la réalisation des moules. |
Mais tout cela prend forme et je commence à obtenir un moteur qui ressemble « presque » à mon schéma.
Une fois le résultat satisfaisant, les éléments constitutifs sont séparés par ensemble pouvant faire l’objet de tirage et les moules sont réalisés en silicone. Il me faudra 6 moules pour réaliser un moteur complet, certains moules contenant plusieurs pièces. Le tirage commence et les pièces sortent des moules de façon assez satisfaisante. Quelques ratés, mais ça fait partie du plaisir du modélisme, et on y arrive.
D’ailleurs, un raté m’a permis de faire un bloc moteur sur palette, supposé en cours de remplacement ou de réparation.
Une fois les tirages effectués, assemblage, ajouts des divers petits éléments ne pouvant être moulés (raccords, durites, etc.) mise en peinture (jaune of course), raccordement des câblages, et installation dans les propulseurs factices.
Le résultat couronne mes efforts
Entre la première ligne de cet article et l’installation finale se sera écoulé un bon mois à raison de 2 à 3 heures par jour, mais le résultat en valait la chandelle.
Les photos qui accompagnent cet article vous donneront une idée du résultat obtenu qui, je pense, est peu courant sur un modèle réduit de bateau. Pour une fois que les moteurs ne sont pas cachés au fond de la coque, il fallait absolument les montrer.
Dans le prochain article, j’aborderais la partie la plus visible de cette barge, la grue à godet.
A bientôt.