Ce modèle à beau être fabriqué au 1/200e, la foison de détails ne le rendra que plus réaliste et agréable à regarder. Et puis sur 1,5 m de longueur de pont il y a de quoi équiper ! Mais avant cela il faut s’occuper de la pièce maitresse : la coque.
- la peinture définitive de la coque
Comme de nombreux navires de la marine marchande, la coque est de deux coloris : rouge pour la partie immergée et noir pour la partie visible.
 Masquage avant peinture noire
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Après la peinture complète de la coque en "rouge carène", j’ai du tracer une ligne délimitant les deux teintes à la flottaison. Pour y parvenir sans peine, j’ai utilisé un laser. Ces appareils nous rendent de précieux services dans ce genre de situation. J’ai seulement repèré à un endroit le changement de teinte, positionné mon laser et ma coque rigoueusement horizontaux et réglé le faisceau sur mon repère.
Ensuite il a été facile de marquer, suivant le trait de lumière rouge, l’endroit précis où coller le masking tape.
Ensuite c’est la phase pose du papier journal débordant largement vers le bas, la protection du pont, et pour finir peinture au pistolet, coloris noir profond.
 Le résultat ! pas mal, non ?
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Une fois la peinture bien sèche on enlève avec précaution le papier et l’adhésif. En général on est agréablement surprit du résultat. Je n’échappe pas à la rêgle et trouve ma coque parfaite, ressemblant désormais à un navire.
- le mât
Il sera fixé tout à l’avant du pont. Je l’ai fabriqué à partir de différentes pièces de bois. Le fût est "tiré" d’une baguette chinoise. C’est pourquoi il a cette section carré en bas et ronde en haut !
 Le mât avant
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J’y ai ensuite ajouté une épaisse platine basse. C’est elle qui sera collée au pont. A peu près à mi-hauteur j’ai bricollé un radar fixé au mât par deux petits supports en laiton. En partie haute j’ai collé une platine au contour triangulaire découpé dans du CTP.
Enfin j’ai positionné tout en haut un feux réalisé avec une minuscule LED SMC. Pour l’alimenter j’ai percé de deux trous les platines haute et basse dans lesquels passeront les fils.
- Travaux sur les hiloires de cales
Sur chaque paroi de chaque cale sont soudés des renforts. Je ne pouvais imaginer les découper et les coller un à un, ...il y en a tout de même 298 !
J’ai réfléchit à une astuce pour les fabriquer en série. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, j’ai imaginé un petit montage pour ma mini disqueuse Proxxon. J’ai tout d’abord collé sur une plaque plasticard des petits profils U de 2x1 mm à interval régulier.
 Découpe des renforts
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Ensuite j’ai bricolé une mini table de travail avec une rainure pour laisser passer la lame de découpe, juste ce qu’il faut. Je l’ai solidement fixée à une table. J’ai ajouté une butée, espacée de la lame de la bonne cote : celle de la hauteur des renforts. En vis à vis j’ai positionné la disqueuse, elle aussi bien serrée (il vaut mieux éviter les accidents idiots !). Puis, simplement, à la manière d’un scieur de bûches, j’ai débité tous les habillages d’hiloires.
 Renforts des hiloires
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Pour finir j’ai collé ces petites plaques renforcées sur tous les cotés des hiloires de cale. Les panneaux de cales ont été heureusement plus simple à fabriquer. J’ai collé du ctp aux dimensions intérieures des trous de cale sur des plaques de plasticard légèrement plus grandes. Elles se mettront facilement en place par gravité.
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