Après les travaux sur le château du bateau, il est temps de reprendre les finitions et les premières couches de peinture. Parallèlement, pour changer un peu de ces travaux laborieux, j’ai bricolé divers accessoires de pont.
- Les finitions de la coque
Avant toute chose, j’ai recouvert de plusieurs couches de G4 l’extérieur de la coque. Il s’agit d’une résine polyuréthane mono-composant. La première couche est diluée, les suivantes sont appliquées pures, à la volée, donc avant polymérisation des précédentes. Cela garantit une meilleures pénétration.
 Enduit sur la coque. C’est surtout le bulbe qui a besoin d’être travaillé
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Ensuite je suis passé à l’enduisage de la coque. Le gros du boulot s’est concentré sur le bulbe. La coque étant fabriquée à partir de grandes planches de CTP, il a été facile de rendre ces surfaces bien lisses.
Enfin j’ai peint toute la coque de deux couches d’apprêt gris.
 Application de la teinte rouge
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Avant de peindre la partie supérieure de la carène de sa teinte finale, noire, j’ai recouvert toute la coque de trois couches d’apprêt rouge. Cette teinte sera celle des œuvres vives, la partie immergée.
- Treuils et bittes d’amarrage en série
A cette échelle, le 1/200, les détails de ce genre de pièce sont plus suggérés que reproduits.
J’ai commencé par la fabrication des nombreux treuils. Ils sont tous de taille égale, excepté les deux treuils de guindeau légèrement plus gros. Ils sont réalisés à partir d’un assemblage de diverses petites pièces de récupération.
 Petits et grands treuils
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J’ai utilisé des rondelles, des petits morceaux de tube plastique et quelques morceaux de bois découpés suivant la bonne forme. Une fois le tout collé, une couche de peinture viendra donner l’aspect final.
Les autres éléments d’accastillage présents encore en plus grand nombre sont les bittes d’amarrage. Ce sont ces espèces de platines surmontées de deux "cornes" servant à enrouler les cordages d’amarrage, d’où leur nom !
J’ai tout de suite imaginé un travail en série. J’ai repèré dans mon bric à brac les clous adéquats pour imiter les "cornes". Il m’a ensuite suffit de les fixer sur des platines.
 Bittes d’amarrage
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J’ai tout d’abord percé, bien en ligne, des petits trous de diamètre 0,8mm, tous les 3,2 mm, sur une planche de contre-plaqué de 1 mm. Puis j’ai enfoncé tous ces clous en les collant. J’ai pris soin de fabriquer un gabarit de profondeur pour que chaque tête dépasse de la même façon. Ensuite j’ai tronçonné tous les morceaux de tige qui dépassaient, avec un disque à tronçonner monté sur une mini-perçeuse.
Cela a été vite fait, ... et bien fait !
Pour terminer il restait à découper les têtes de clous deux par deux.
Le prochain et avant dernier article détaillera les travaux sur les hiloires et la fabrication de nouveaux accessoires.