Assemblé en fortes tôles d’acier, le pied du mât était solidement boulonné au pont (renforcé par dessous). Il comporte en effet les poulies de renvoi des funes de pêche et devait forcément supporter la traction du filet. Il était particulièrement esthétique sur ce bateau. Le modèle est réalisé en ctp et en peuplier.
 Le pied du mât Non reprise sur le plan, l’embase est réalisée en ctp et est doublée sous les planches du pont. La prise DIN-8 y est incrustée.
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 Le mât en tube Alfer
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Pour le mat j’ai choisi un tube pvc, mais celui-ci, de marque
Alfer trouvé dans une grande surface de bricolage, est spécial : en effet, il présente quatre rainures longitudinales qui y sont pratiquées à 90°, permettant l’alignement des percages. Sur un mât comportant une douzaine d’échelons, c’est un plus incontestable. Et il n’est même pas besoin de remastiquer les rainures restant visibles, cela donne un cachet tout particulier qui
habille le mât. Ces tubes existent en différents diamètres. Les échelons sont fabriqués en série : le fil de laiton qui les constitue est tout d’abord recuit en le chauffant au "rouge cerise" avec une lampe à souder et en le laissant refroidir lentement. Ensuite, le fil est tourné douze fois autour d’un gabarit de bois façonné aux cotes internes des échelons. Enfin il suffit de sectionner le "boudin spiralé" obtenu et les échelons se séparent, tous rigoureusement identiques. Il faut simplement les ouvrir légèrement pour pouvoir les insérer dans les trous du mât garnis de bouts de tube au diamètre adéquat, dans lesquels ils sont collés à la cyano. Les supports de feux sont en profilés plastique et le haut du mât est simplement constitué d’un cache aiguille de seringue hypodermique, percé pour laisser passer le support d’antenne.
 Sous le mât Vue d’en dessous du pied de mât, renfort enlevé, où l’on voit la prise femelle DIN8 incrustée dans la base. La fiche mâle se connecte d’elle même lors de la mise en place du mât
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Tous les fils électriques des feux passent à travers le mât, qui pour plus de facilité d’enfillage a été sectionné en haut, à la limite du vert et du blanc. Les fils sont soudés sur une fiche DIN-8 mâle encastrée dans le bas du tube, la prise femelle de chassis correspondante étant cachée sous le pied de mat, sur le pont, encastrée dans la base en ctp. Le contact s’effectue simplement en mettant le mât en place. Les tirans qui s’appuyent sur le gaillard d’avant sont en tube de laiton soudés entre eux, collés à l’époxi sur le tube principal du mât. La longueur de leur jambes est ajustable par coulissement de deux tubes insérés l’un dans l’autre, ce qui permet de terminer le mât sans devoir le mettre en place exactement (à ce stade de construction, la fiche DIN n’est pas encore en place, et le mât n’a pas sa longueur définitive à quelques millimètres près).
Le gaillard d’avant
 Bastingage du gaillard d’avant En fait, les piliers sont enfoncés de trois centimètres dans le pont du gaillard d’avant.Les pseudo pieds de fixation sont enfilés par la suite. Ils s’alignent ainsi parfaitement au plan du pont du gaillard
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Devant le mât, contre le gaillard d’avant, des coffres ouverts permettent différents rangements. Le plus grand contient les caisses à sardines. Ces caisses tarées mesurent 45x45x5cm. Il y en a environ 150 sur le Galaxie.
Le gaillard d’avant abrite une cale de rangement complètement aménagée et éclairée. Elle se ferme par une petite porte à deux battants. Toutes les ferrures et charnières de cette porte sont en [bristol solidifié à la cyano-
 Coffre avant Des coffres partout, pour éviter que les différents objets rangés ne s’éparpillent sur le pont. Ce coffre-ci recevra les caisses à sardines vides (une centaine de caisses)
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La rambarde du gaillard d’avant a demandé pas mal de patience et d’astuces lors de sa mise en forme. Elle est en tube et en fil de laiton. Contrairement à l’original, elle est tulipée suivant les mêmes angles que la proue. Le premier exemplaire de cette rambarde que j’avais réalisée conformément au plan, avec ses chandeliers rigoureusement verticaux, ne me plaisait pas esthétiquement. Je l’ai donc remplacée par celle-ci, dont la construction posait de sérieux problèmes d’alignement, que j’ai fini par résoudre grâce à des astuces toute simples. Les piliers sont enfoncés sous le bon angle de trois cm dans le pont du gaillard d’avant, puis une rondelle et un bout de tube y sont enfilés, qui viennent se positionner d’eux même contre le pont, suivant la bonne inclinaison. Rondelle et tube sont alors soudés au pilier.
Vivier et cale à poissons
 Le couvercle de la cale à poisson C’est par là que passent les caisses contenant le produit de la pêche.
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Entre le mât et la passerelle, on trouve la cale à poisson avec son couvercle en aluminium structuré et ses fermetures à papillons. Elle est amovible avec la partie du pont qui la sépare du pied de mât, ce qui permet d’avoir place pour plonger l’avant bras dans les profondeurs de la cale sans devoir démonter la passerelle, et d’ainsi pouvoir remédier à un éventuel problème qui surviendrait aux contacts des batteries ou autre. A côté du treuil, plus petite mais de même modèle, la cale à glace n’est pas amovible.
 Le vivier à crustacés Bien que chalutier ciblant la sardine avant tout, le Galaxie pêche aussi à l’occasion le crustacé : à chaque départ en pêche il pose quelques casiers. Ce vivier à trois compartiments est alimenté en permanence à l’eau de mer
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Contre le tableau arrière, un vivier à crustacé est installé, alimenté en eau par une pompe. Le trop plein se fait à l’extérieur du tableau par deux rejets, généralement bouchés par un bout de chiffon. Là encore je me suis permi une interprétation personnelle du plan en collant le vivier contre le tableau (ce qui dégage mieux la plage arrière), et l’équipant de couvercles en treillis permettant de voir les homards et autres tourteaux vivants ( il ne faut donc pas peindre les petits homards en rouge !) homards et crabes sont réalisés en pâte à modeler Fimo, une pâte PVC durcissant au four.
Aménagements divers
Le treuil est à l’avant sur ce type de bateau. La pêche latérale suppose un filet dont les ailes sont tenues, l’une par la potence avant, et l’autre par la potence arrière. Un article complet sera consacréau treuil ainsi qu’aux potences, aux funes et au chalut
A babord, le long de la passerelle, sont entreposées les deux béquilles d’échouage. Mises en place à la force des bras et au moyen d’un palan, elles se boulonnaient sur les renforts du pavois présents à babord et à tribord. En général un seul côté était équipé, l’autre bord s’appuyant à quai. De l’autre coté de la passerelle, un vaste coffre ouvert reçoit toute une série de choses, morceaux de filet, pare-battages, bouées etc.
Derrière la passerelle, j’ai aménagé une vaste trappe sur l’espace récupéré par le recul du vivier contre le tableau arrière. Cette trappe n’existe pas sur le Galaxie et ne figure pas sur le plan, mais si on décide d’en faire une, elle doit être conforme à une réalité supposée. Je l’ai donc munie de deux anneaux de sol, imaginant sa manutention à l’aide d’un palan fixé à la barre transversale des potences. Cette trappe permet l’accès direct à la platine radio.
 La trappe arrière Deux anneaux permettent la manipulation de la trappe. Un palan muni de chaînes est d’ailleurs présent sur la potence arrière
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 Coffre ouvert à tribord Accolé à la cabine et contenant diverses choses, le coffre doit être enjambé pour accéder à la passerelle
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Le tuyau d’évacuation des eaux vannes (du wc et de la cuisine) traverse le pont sous une protection en planches, avant de traverser le pavois au ras du livet de pont. Ce tuyau n’est pas opérationnel, pas plus que le wc d’ailleurs. Les coudes à 90° sont réalisés en pâte fimo et en bristol.
L’alimentation en eau du Galaxie est faite par une pompe à engrenages 12 volts (pompe à carburant TIGER. La prise d’eau se trouve sur la muraille babord, sous la ligne de flottaison bien entendu ! Elle a été réalisée en assemblant par soudure différents éléments récupérés, et est sertie dans la coque, collée à la Stabilit Express. La sortie de la pompe, dont toutes les jonctions sont faites de tuyaux d’aquarium en silicone, est distribuée par des petits robinets chromés (pompe à air d’aquarium) vers la sortie de rejet de refroidissement moteur, et vers l’alimentation du vivier. Le réglage des robinets permet de doser l’effet de rejet latéral, le trop de pression étant dissipé par le robinet (plus ouvert) qui régule l’alimentation du vivier. L’inversion du sens de marche de la pompe permet de vidanger le vivier après une séance de navigation.
 Prise d’eau de muraille Assemblage par soudure à l’étain+argent des différents éléments constituant la prise d’eau. La récup’ et le système D sont à l’honneur !
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