Les panneaux de chalut actuels sont en métal. Fabriqués par des firmes spécialisées, leur forme étudiée sur ordinateur est des plus performante et adaptée au type de pêche envisagée.
 (photo 1) Panneau moderne fabriqué par Morgère s.a
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Leur fonction, identique à celle des panneaux anciens, est de forcer le filet à s’ouvrir selon un principe assez simple : leur fixation au bateau est décentrée, et ils se positionnent donc en oblique par rapport à la route du bateau. Le bateau étant en marche, l’action de l’eau les fait alors dévier : ils s’écartent l’un de l’autre, et ouvrent ainsi les ailes du chalut.
Les panneaux anciens avaient un aspect bien plus rudimentaire : construits empiriquement en bois et en métal, leur forme différait très peu d’un bateau à l’autre. Le principe était le même, bien entendu. Ajoutons que les panneaux glissent sur le fond, c’est pourquoi leur base est renforcée d’un gros patin métallique.
 Panneau ancien, en bois
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Les câbles qui tractent le chalut s’appellent des
funes, sont en acier, et ont une longueur de plusieurs centaines de mètres. Enroulées sur le treuil, les funes passent par les différentes poulies de renvoi situées aux pieds et aux têtes des potences, avant de plonger à l’eau. La section de ces câbles, sur un bateau de petite longueur comme le Galaxie, se situait entre 12 et 14mm de diamètre.
Un trait de pêche
Les funes sont enroulées sur le treuil de pêche, et lors de la remontée des panneaux, les marins doivent désolidariser manuellement le filet du panneau. Le filet est alors accroché à l’enrouleur arrière, puis enroulé jusqu’à ce que la poche apparaisse à la surface de l’eau.
(Sur les bateaux pratiquant le chalutage latéral, le filet est remonté manuellement sur le pavois jusqu’à l’apparition de la poche.)
Un palan sort alors de l’eau le fond du filet, et l’amène au dessus du pont où un marin ouvre le cul du chalut. Le poisson tombe sur le pont.
On remet le filet à l’eau, on le refixe aux panneaux, et on déroule les funes pour commencer un nouveau trait de pêche. Pendant ce temps, le poisson sera trié, rangé dans la glace, et le pont sera nettoyé.
En modélisme La rigidité des câbles métalliques disponibles en magasins de bricolage (ou d’accessoires pour vélos) est trop forte pour permettre leur utilisation sur nos modèles. Il convient de les remplacer par de la ficelle, et comme cette ficelle doit imiter un câble métallique, il faudra choisir une ficelle qui ne pluche pas, donc en nylon, câblée (plutôt que tressée).
 Les funes Présentées en modélisme, les funes doivent paraître être en câble métallique. Pourtant, il s’agit de ficelle de nylon
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On trouve son bonheur dans les grandes surfaces de bricolage, sous forme de ficelle pour maçons. Choisir de la blanche, et la teinter en gris métal. Le nylon ne prenant pas la teinture à l’eau, c’est avec de la peinture Humbrol (Gun Metal) un peu diluée que nous travaillerons. Après séchage, on peu passer la ficelle simplement dans la poudre de rouille pour un rouillage léger, ou la tremper de vernis mat incolore avant d’appliquer la poudre, pour un rouillage plus marqué. Dans ce cas, après durcissement du vernis, il faudra essuyer le trop de poudre, car un câble fréquemment utilisé, même rouillé, reste lisse et propre.
 Un des panneaux du Galaxie Réalisé en tilleul, en profilés ABS et en fil de laiton, agrémenté d’un bout de chaîne, ce panneau de 13x9 cm pèse 97 gr. La rouille est collée au vernis suivant l’astuce à présent bien connue
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Sur le Galaxie Le treuil est présenté avec les funes enroulées. Le filet remonté est présenté à cheval sur le pavois, ses ailes accrochées à un bout de fune qui passe par les poulies et traîne à proximité du treuil. La ficelle teintée doit prendre un aspect tourmenté, comme un câble d’acier