J’ai acheté le plan de ce Sous-Marin dans les années ’70 à Paris, chez BABY TRAIN.
C’était un magasin de modélisme très connu à l’époque, et ce nom évoquera certainement des souvenirs chez les plus anciens.
 Radio Modélisme n° 18 La revue publiant l’article sur la construction du Sous-Marin
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Je me souviens très bien : je passais devant la boutique, et le sous-marin était exposé en vitrine.
Il était couleur vert-olive, et, je ne sais pourquoi, j’ai été fasciné par ce modèle, peu courant à l’époque.
J’étais dans ma période avion, mais j’ai quand même acheté le plan du REQUIN R 63 en espérant pouvoir le construire un jour ou l’autre.
Les années ont passé... (vous verrez par la suite que la construction a été très étendue dans le temps).
 Le sous marin Il est prêt à naviguer
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LA COQUE
Le jour où j’ai eu un garage, je l’ai transformé en atelier et j’ai commencé la coque. C’était en 1980.
Construction traditionnelle quille en l’air, bordés sur couples, ceux-ci étant réalisés en CTP 10 mm.
La longuer totale est de 1,80m.
Cette coque a deux particularités :
La première, c’est que pour avoir une bonne étanchéité, j’ai décidé d’installer des baguettes de bordage couvrant d’une pièce toute la longueur du bateau (introuvables dans le commerce). C’est à dire qu’il n’y a pas de section sur la longueur des lattes, comme on peut le faire sur un bateau ordinaire pour économiser le bois. Donc, j’ai débité moi-même des baguettes en sapin de 8x4mm, sur une machine à bois, avec beaucoup de pertes dues à la taille réduite des baguettes, puis, après collage de ces baguettes, j’ai mis un bloc de bois à chaque extrémité de la coque et je l’ai mis en forme par poncage . Je n’ai pas fait de photos de cette étape, ne pouvant pas prévoir que je ferais cet article.
La seconde : il était préconisé d’enduire la coque avec de l’huile de lin chaude, pour la protéger de l’eau en l’imperméabilisant. J’avais trouvé cette astuce dans une revue de l’époque :RADIO MODELISME n° 17 et n°18, de Mai et Juin 1968, qui décrivait la construction du REQUIN R 63. Après avoir enduit la coque d’huile de lin, je l’ai peinte à la peinture à l’huile, la seule peinture pouvant être appliquée sur une préparation à l’huile de lin.
SUPERSTRUCTURES
Passons à la fabrication des superstructures en feuilles de laiton de 2/10e, pliées sur une forme en bois et soudées à l’étain.
Là aussi j’ai suivi les instructions de la revue, rien de bien compliqué.
 Construction La coque sur mon plan de travail. Fermeture des trappes avec écrous à oreilles
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Ensuite j’ai continué le montage, mais j’ai été arrété par le fait que je ne savais pas comment faire l’étanchéité de tous les orifices (sorties de barre, de commandes diverses etc.
Les obligations professionnelles et plusieurs déménagements ont fait que cette coque est restée en l’état jusqu’en 1998.
Entre temps, j’avais découvert la brochure Tout sur le Sous-Marin Modéle Réduit, magnifique ouvrage (épuisé depuis - victime de son succés) qui m’a donné les réponses à toutes les questions que je me posais sur l’étanchéité et les ballasts.
 Tout sur le Sous-Marin Modéle Réduit C’est la brochure qui m’a permis d’avancer à grand pas dans la recherche de l’étanchéité. Editée par MRB, elle est actuellement épuisée
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