Au cours de la construction, ayant pris de l’assurance avec mes nouvelles connaissances, j’ai décidé de supprimer le pendule en plomb et d’installer deux ballasts, un à l’avant et un autre à l’arrière. En effet, à chaque extrémité du sous marin il y a un morceau de coque libre à l’eau.
j’ai fermé ces compartiments qui sont devenus deux ballasts de presque un litre chacun.
J’avais prévu des ballasts fonctionnant avec du gaz. J’ai calculé la taille du réservoir. Sur les photos vous pouvez voir un modèle réalisé en carton pour avoir une idée de la taille réelle et du volume pris dans la coque. Ainsi, j’ai positionné les vannes et robinets pour le gaz plus aisément.
Les accéssoires pour le gaz ont été commandés chez un vendeur du commerce spécialisé.
La fabrication du réservoir de gaz a été confiée à un chaudronnier.
A l’aide du modèle en carton j’ai préparé l’emplacement dans la coque (voir photos).
 L’avant du sous marin Emplacement du réservoir de gaz
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 Le réservoir de gaz en pièces détachées A gauche le modèle en carton, à droite le tube laiton, devant le robinet et l’orifice de remplissage.
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Pour ceux qui seraient tentés par cette méthode ATTENTION, ne pas construire le réservoir de gaz soi même, il y a de vrais risques pour vous et pour les autres (à moins d’avoir les connaissances nécéssaires).
L’attente de ce réservoir a été trés longue. Manifestement, le chaudronnier à qui j’avais confié le travail n’y pensait pas, ou en tout cas n’était pas pressé.
Un peu las d’attendre (plusieurs mois), j’ai imaginé une installation provisoire de dépannage : j’ai modifié deux chalumeaux camping gaz et installé une tuyauterie qui courait sur le pont et était reliée à deux vannes achetées chez un fabriquant de matériel pour la vapeur.
 L’arrière du sous-marin L’installation arrière : la bouteille de gaz et à gauche la vanne "chasse purge"
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 L’avant du sous-marin L’installation avant. En jaune, la vanne chasse-purge
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 Le sous-marin Vue générale de l’installation.
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J’ai tenté de fabriquer moi même les vannes de gaz, mais je n’ai pas de tour à métaux alors forcément le résultat était trés grossier. J’ai abandonné.
J’ai appris par la suite que mon réservoir de gaz était mal placé, trop en avant. En effet, au fur et à mesure qu’il se vide il s’allège et faisant cela il modifie l’équilibre du sous-martin.
L’idéal serait de le placer au centre du modèle, ou mieux dans le ballast lui même.
PLONGEE
Et vient le moment du premier essai de plongée, au bord d’un lac. Navigation prés de la berge : il a plongé à l’arrêt, en statique, et surtout il est remonté.
J’ai réalisé plusieurs plongées mais je n’étais pas satisfait de mes essais. Je n’arrivais pas à garder le sous marin horizontal au cours de la plongée et à régler le débit de gaz.
J’avais peut être fait une mauvaise installation due à mon inexpérience, ce qui est trés possible et même certain.
 Le R 63 Première navigation en eau libre
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BAXTER
Sur les conseils d’un ami sous-marinier, lors de la rencontre de sous marins à Pégomas en Septembre 2002, j’ai retiré toute mon installation pour le gaz et j’ai mis en place des pompes à engrenages avec une poche souple de type "Baxter" en guise de ballast.
 Le R 63 J’ai retiré toute l’installation de gaz. Remarquez le pont nu qui sous-entend plus de simplicité
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En fait, il y a trois poches dans mon sous-marin. Pour être plus précis, dans le ballast avant il y a une poche de 100 ml et une autre de même contenance à l’arrière ; toutes les deux à moitié pleines d’eau, reliées entre elles en circuit fermé avec une durite. Sur cette durite, entre les deux poches, une pompe est installée et avec elle je déplace à volonté l’eau contenue dans les "baxters" pour équilibrer le sous-marin.
 Plusieurs modèles de poches De gauche à droite : 1litre, 500 millilitres, 100 millilitres
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BALLAST CENTRAL
Ensuite il y a une poche de un litre au centre du sous marin pour la plongée. J’avais mis une pompe pour remplir cette poche, mais c’était très long pour pomper un litre d’eau ! alors j’ai rajouté une deuxième pompe comme on peut le constater sur la photo jointe. Les poches ont deux tuyaux à l’origine, donc pas de problèmes pour installer une deuxième pompe. À présent j’obtient une plongée beaucoup plus rapide.
 Poche "Baxter" Le ballast central et ses deux tuyaux
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Petit plus : si une pompe tombe en panne au fond de l’eau, il en reste une pour faire remonter le sous-marin ! Donc, sécurité supplémentaire.
 Le compartiment central En rouge : un accu, la poche du ballast A gauche : le micro-switch d’arrêt de pompe.
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Je suis devenu un inconditionnel de la poche "Baxter". C’est fiable, trés facile à mettre en oeuvre, quand c’est installé cela fonctionne tout de suite, il n’y a pas de réglages fastidieux à part l’équilibrage.
 Le R 63 En navigation
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 En exposition, avec la forme en bois.
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