L’idée originelle a été la reprise d’un appareil commercialisé à l’époque par la marque Aéropicola, introuvable sur le marché à l’heure actuelle.
Après différents essais, tant au point de vue du profil que de la puissance du fer, un nouveau modèle a vu le jour il y a plus d’un an.
La base de la forme qui sera montée sur un fer à souder à panne interchangeable de 40W est en aluminium AU4G, prise dans un profil laminé de 40x10. Le dessin de la pièce à l’échelle 1 a été reproduit sur des étiquettes collées sur le profilé, et qui vont servir de gabarit pour les coupes, perçages et usinage. La coupe au cutter du profil va marquer le tracé pour la réalisation du fraisage.


Les 6 trous périphériques, percés directement au diamètre de 10. Leur utilité sera vue après.

Le montage de chaque bloc à usiner est effectué par l’intermédiaire de 2 vis M6, avec interposition de 2 bagues de 5mm d’épaisseur, ce qui permettra le fraisage périphérique de la forme. Ce fraisage est effectué à l’aide d’une fraise ravageuse en une passe, les deux axes de la table étant manoeuvrés simultanément afin que la fraise suive le tracé du profil au plus près .

Chaque bloc va être percé côté plat au diamètre correspondant à la panne du fer à souder, ce diamètre étant variable suivant les fers achetés. Un rond de ce diamètre sera emmanché à force dans ce logement.
Afin d’éviter les brûlures dues à des dérapages lors de la manipulation des baguettes, une poignée de blocage des baguettes traitées a été réalisée : un plat en acier de 20x3 équipée d’un côté d’un manche en buis tourné, fixé par deux vis, et de l’autre côté de 2 tourillons en laiton de diamètre 8mm percés et taraudés M4, la fixation de ces tourillons étant réalisée par 2 vis poëlier 4x12.
 usinage de la fente pour introduire le plat
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L’utilisation de cet appareil est des plus simple : Le fer à souder, équipé de sa forme en aluminium, est serré dans un étau, et mis en chauffe. Les baguettes à cintrer sont passées sous le robinet d’eau froide, de quelques secondes à une minute selon l’épaisseur et la nature du bois. Le tourillon situé à l’extrémité de la poignée sera engagé dans le trou correspondant au rayon de courbure souhaité, le deuxième tourillon servant au blocage de la baguette, et le cintrage va s’effectuer en appuyant délicatement et progressivement sur la partie libre de la baguette. Si celle-ci est sèche et le cintrage inachevé, il suffit de repasser la baguette dans l’eau et de reprendre le travail.
 Baguette cintrée
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Tous les bois ne se cintrent pas aussi facilement. Le peuplier se cintre très facilement ; le poirier également. Le buis demande du temps, l’humidification étant plus difficile à réaliser.
