Navimodélisme RC - Webzine de modélisme naval radiocommandé

vendredi 29 mars 2024

Accueil Modèles et Kits Voile radiocommandée Vapeur Plans et documentation Radio et équipement moteur Techniques de construction Nouvelles et revue de presse Galerie de photos
  Contact  |  Liens  |  Agenda  |  Plan du site  |  Groupe de discussion  

Animations

Animation d’ancre facile

Albertus

L’animation d’une ancre pose généralement le problème des fins de course à installer pour limiter l’action du moteur et empêcher que celui-ci casse tout si par malheur on ne relache pas la commande du treuil d’ancre. L’astuce décrite ici évite l’emploi des fins de course et simplifie grandement la descente et la remontée d’une ancre. Il faut bien entendu disposer d’une voie libre sur la radio

Schéma de principe - 54.7 ko
Schéma de principe

L’emploi d’un servo évite les fins de course. Le palonnier assez long est équipé d’une poulie double.

La chaîne est attachée à une cordelette qui passe par un jeu de poulies simples qui l’amènent à la double poulie fixe d’un palan. La poulie double mobile est fixée en bout de palonnier du servo, un palonnier "maison" confectionné par exemple dans une chute de ctp de bouleau. L’extrémité de la cordelette est attachée à un point fixe

C’est sous le pont que tout se passe !

La chaîne remonte par l’écubier et apparaît sur le pont, où elle chevauche la poupée crantée d’un faux treuil d’ancre, avant de disparaître sous le pont par la trappe du puits à chaîne. La translation de la chaîne entraîne la poupée crantée, et même de près il est impossible de voir qu’en réalité c’est la chaîne qui fait tourner la poupée et non l’inverse.

C’est tout !

Il reste simplement à régler le mouvement du palonnier et la longueur de la cordelette.

Sur la maquette, même à grande échelle, l’ancre suspendue à sa chaîne n’est jamais qu’à quelques cm du niveau de l’eau. L’animation consiste donc à immerger l’ancre et à la remonter à poste. Le danger réel est qu’une fois descendue l’ancre s’accroche à quelque chose d’immergé, une branche par exemple, que l’opacité relative de l’eau empêche de voir. Il est donc prudent de ne pas exagérer la descente, tout au plus quelques cm sous la quille du bateau. De toute façon, une fois dans l’eau on ne la voit plus !

Dans la réalité, l’ancre descend de par son poids à une vitesse supérieure à sa remontée. En modèle réduit, si la descente est trop rapide, le spectateur qui clignerait de l’œil à cet instant n’aurait rien vu ! D’autant que le trajet apparent n’est généralement que d’une douzaine de cm.

Il est donc préférable de descendre l’ancre plus lentement que la vitesse de la chute libre.


Avec la démultiplication d’un palan simple comme ici, la longueur de cordelette tirée est le double du mouvement du palonnier. En estimant un débattement de 7 cm, on obtiendrait un mouvement de l’ancre de 14 cm. Ce serait peut-être déjà suffisant !

Avec un palan double comme sur le schéma de principe, la longueur de cordelette est de quatre fois le déplacement du palonnier, soit facilement plus de 25 cm.
-  Pas besoin d’un servo spécial, le palan en multiplie la force. Un servo standard convient !
-  Par contre, il est important d’avoir une ancre lourde, une ancre en plastique ne convient pas !

Encore un truc simple !