La peinture
La peinture commence par une sous-couche unie sur l’ensemble de la coque, de couleur sable. Elle permet l’accroche et le rendu uniforme de la peinture définitive. Les œuvres vives sont classiquement rouge-brun, suffisamment bien représenté par le primer "rouge" de Motip que pour ne pas aller chercher plus loin !
Au préalable, une marque horizontale est tracée par du ruban adhésif de carrossier (ou mieux mais plus cher, du MaskingTape Tamiya) grâce à un rayon laser projeté contre la coque pour garantir une parfaite horizontalité malgré la forme ventrue de la coque. Le reste de la coque est masqué par du papier kraft, complètement imperméable à la peinture.
Ensuite la peinture verte a été appliquée au pinceau, d’abord la plus claire, puis la plus foncée. Une bande est laissée libre pour terminer la peinture par la ceinture blanche. Un filet autocollant jaune est enfin collé contre la préceinte, pour la finition de la coque.
 Les oeuvres vives sont peintes à la bombe Motip (apprêt rouge) ainsi que l’hélice.
|
 Les différentes teintes de la coque : vert foncé, vert clair, la "moustache" blanche, et l’antifouling rouge.
|
La rambarde
La rambarde est confectionnée entièrement en laiton soudé à l’étain. Grâce à des gabarits en bloc de bois reprenant l’inclinaison des montants de la rambarde, gabarits guidant une mèche à bois, des trous sont forés dans le pont et les renforts collés sous ce dernier. Les piliers de la rambarde, fraisés à l’extrémité pour recevoir ultérieurement la main courante, sont momentanément simplement enfoncés dans ces trous.
La main courante est formée contre un autre gabarit reprenant la forme du gaillard avant. Je l’ai faite d’une seule pièce, dans un long rond de laiton de 2 mm. Guidée par des cales en bois, elle est ensuite positionnée et maintenue par du Scotch contre les empreintes adéquates fraisées sur le dessus des piliers.
Chaque liaison pilier-main courante est alors soudée à l’étain, mais avec de la pâte à étamer. L’espace entre chaque pilier est suffisant pour éviter que la soudure suivante ne dessoude la précédente, d’autant qu’avec la pâte à étamer le processus est très rapide.
La filière intermédiaire est ensuite soudée à son tour, de la même manière. Elle est aussi en rond de laiton 2 mm. La rambarde est terminée par l’ajout du support de la bouée, lui, par contre, en fil laiton de 1 mm.
La rambarde entière maintenant soudée est alors retirée du pont. Après nettoyage à l’acétone, elle est peinte au pinceau, en blanc, puis elle est remontée sur le pont, mais cette fois en intercalant une rondelle pré-peinte au pied de chaque pilier, et en collant ces derniers dans leurs trous à l’Epoxy.
 Première étape de la rambarde : les piliers sont enfoncés provisoirement dans les trous forés dans le pont.
|
 Deuxième étape : on voit (en blanc) le gabarit en bois contre lequel la main courante a été formée. Celle-ci est posée sur les piliers dans les empreintes fraisées, et est scotchée sur des blocs de bois qui délimitent la hauteur pour la maintenir pendant le soudage.
|
 Troisième étape : soudure de la main courante et de la filière.
|
 Quatrième étape : soudure du support de la bouée en fil 1 mm.
|
 Cinquième étape : la rambarde est nettoyée à l’acétone, et va être peinte en blanc.
|
 Dernière étape : la rambarde est collée dans les trous sur le pont, en intercalant une rondelle au pied de chaque pilier.
|
La motorisation
L’équipement radio est particulièrement simple sur ce modèle. Hormis la cabine et tous ses accessoires électr(on)iques commandés par un multiswitch Robbe décrits dans cet article, le reste de l’équipement se résume à :
un récepteur Robbe FP-R118F situé dans la cale fermée, sous la cabine ;
un ensemble Graupner Multispeed 380 composé d’un moteur électrique Mabushi de 28 mm, d’un réducteur 2:1, d’une ligne d’arbre et d’une petite hélice en plastique que j’ai remplacée par une hélice quadripale en laiton de 5 cm Raboesch ;
un variateur de vitesse Graupner Navy V30R ;
un servo standard pour le safran.
Une batterie au plomb de 6V installée au fond de la cale à ciel ouvert alimente l’ensemble lors des navigations.
 Le récepteur est installé dans la cale avant.
|
 Le moteur, le variateur de vitesse et le servo, installés à l’arrière. Sur cette photo, le safran n’est pas installé, ni la liaison entre celui-ci et le servo.
|
Derniers accessoires
Les vitres
La cabine avait été laissée de côté après sa peinture et son équipement. Les vitres sont posées à la fin, selon le principe du sandwich. L’emplacement de la vitre est découpé dans les panneaux de la cabine. A l’intérieur de la cabine, un cadre en bois est collé, débordant à l’intérieur de la découpe d’un demi à un millimètre, ce qui forme un rebord contre lequel on pose la vitre (aux dimensions exactes de la découpe du panneau) depuis l’extérieur, sans la coller.
La dernière couche du sandwich est l’encadrement extérieur de la vitre, réalisé ici en profilé Evergreen, pointé pour simuler les rivets, et collé contre la paroi avec de la "Micro Kristal Klear".
 Flèche rouge : le cadre collé à l’intérieur. Flèche jaune : on voit le débordement de ce cadre dans la découpe de la fenêtre.
|
 On voit ici, en bas à droite, le gabarit de la vitre avec celle-ci juste au dessus. A gauche, l’encadrement extérieur en styrène de 0,5 mm, découpé 1 mm plus large que la vitre, et pointé pour simuler les rivets.
|
 Les fenêtres ont été posées contre le rebord du cadre intérieur, et l’encadrement extérieur a été collé. Pour les vitres, il faut bien sûr choisir du styrène transparent de la même épaisseur que les parois.
|