La question revient bien plus souvent qu’on ne le pense, sur les forums ou par mail, posée forcément par un débutant. Mais quend pn lit ce que certains répondent, on est en droit de se demander si tous les anciens ont bien tout compris.
Je pense donc qu’un article sur les principes de base est à sa place ici, et qu’il aura une réelle utilité
Voyons ça ensemble, si vous voulez :
Il faut donc un moteur, une alimentation et une radio-commande
La radiocommande
Pour la radio, il faut se demander de quoi on aura besoin, ce qu’on voudra commander à distance

Une voie pour le variateur de vitesse : marche avant, arrêt, marche arrière, tout ça étant proportionnel, donc plus on poussera le manche de l’émetteur et plus le bateau ira vite. Cette fonction est assurée par un ESC (
Electronic Speed Control) installé entre le récepteur et le moteur. Il faut impérativement que ce variateur de vitesse soit adapté au type et à la puissance du moteur qu’il contrôle

Une seconde voie commandera la direction du bateau en orientant le safran du gouvernail : donc vers la gauche ou vers la droite, proportionnellement à l’inclinaison latérale du manche de l’émetteur correspondant.
Cette fonction est assurée par un servo équipé d’une tringlerie adaptée
Une radio avec deux voies est donc suffisante, mais comme qui peut le plus peut le moins, on considérera qu’avec une 4 voies basique on aura suffisamment de possibilités.
Donc une RC 4 voies comme base : On a déjà utilisé deux voies, il reste deux voies pour commander deux fonctions supplémentaires, étant entendu que des fonctions comme la rotation du radar ne seront pas radiocommandées
Lire à ce sujet l’article sur les animations
 A gauche une radio basique, 6 canaux à 30 euros, à droite une radio haut de gamme,16 canaux à 650 euros Les prix ayant chuté de manière étonnante, on a tout avantage aujourd’hui à choisir une radio avec 6 ou 9 canaux, à peine plus coûteuse qu’une 4 canaux. Et comme les maquettes de bateaux n’ont pas besoin de matériel haut de gamme (étant entendu qu’une micro coupure de signal n’est pas catastrophique comme en avion, hélico ou drone) on peut se faire plaisir avec un budget raisonable
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Avec les radio dont la fréquence est en 2,4 Ghz, on n’a plus à se soucier des modèles qui naviguent en même temps, pas de quartz à changer, et on peut naviguer à plusieurs sans problème.
Un moteur... Mais quel moteur ?
Et tout d’abord, le variateur de vitessePour la mise en marche, l’accélération et le passage en marche arrière, il faut intercaler un variateur de vitesse entre le moteur et l’accu.
Ce variateur est connecté au récepteur RC.
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 Variateur pour moteur à balais
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Suivant la position du manche de l’émetteur, le moteur tournera plus ou moins vite en marche avant ou en marche arrière.
Lire à ce sujet l’article suivant
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 Contrôleurs de vitesse pour moteurs brushless
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On trouve actuellement des moteurs sans balais, "brushless", avec 3 fils à raccorder.
Ces moteurs sont bien plus performants que les moteurs traditionnels.
Ils nécessitent l’emploi d’un contrôleur à la place d’un variateur de vitesse.
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 Moteur brushless outrunner, à cage tournante
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Ce contrôleur a 3 fils pour le moteur, 2 pour l’accu et une prise pour le récepteur RC.
Ces moteurs sont proposés en deux modèles distincts : Inrunner, avec l’intérieur du moteur qui tourne comme sur les moteurs traditionnels à balais, et outrunner, où c’est la cage du moteur qui tourne autour de l’axe fixé au bateau, offrant beaucoup plus de force que les inrunners
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Une hélice
Le moteur est raccordé à l’arbre d’hélice au moyen d’un cardan dont le but est d’absorber les légères erreurs d’alignement entre les axes.
La dimension de l’hélice et son nombre de pales sont donnés par le plan du bateau et son échelle de construction.
La forme des pales est à choisir en fonction du type de bateau, mais aussi de l’époque où il a été construit
 De gauche à droite : pales standard, pales larges, pales bananées, hélice pour tuyère, hélice de propulseur d’étrave
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La direction
Pour diriger le bateau, il faut un servo de commande, accessoire qui transforme en mouvement mécanique l’impulsion reçue par le récepteur RC.
Ce servo est raccordé mécaniquement au gouvernail au moyen de tiges métalliques et de palonniers.
L’action latérale sur le manche de l’émetteur induit un mouvement de rotation de l’axe du servo, transmis au safran de gouvernail par la tringlerie, et si le bateau est en mouvement, cela induit un changement de cap
 Safran décalé sur un bateau de vitesse pure
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 Gouvernail Becker sur un remorqueur
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