Dans l’article précédent, nous en étions restés avec une coque bien avancée, posée sur son ber et prête à recevoir le groupe vapeur. Ce dernier est maintenant monté dans sa configuration définitive sur sa plaque de base et je réalise deux solides traverses qui viennent supporter le tout à la bonne hauteur.
 Le groupe est déposé sur deux traverses qui seront collées dans la coque
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A partir de là, tout doit être pensé, étudié et réalisé pour permettre de retirer ce groupe d’un seul bloc, afin d’en faciliter l’entretien et assurer rapidement une réparation éventuelle.
C’est là que tout se corse ! Il faut être précis et rigoureux et ne pas hésiter à passer une ou deux soirées de réflexion avant de se lancer à réaliser les pièces nécessaires.
Un pignon en acier est donc monté sur l’axe machine et ce dernier doit venir entraîner une roue en Delrin, elle-même montée sur l’axe des futures roues. Il est donc nécessaire de positionner cet axe avec une très grande précision afin que cette transmission travaille de manière optimale.
 Vue de détail de la réduction 1/3 entre la sortie sur l’axe machine et l’arbre qui supportera les roues à aubes monté sur double roulements à billes
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L’axe des roues repose sur deux paliers à double roulements, ce qui lui donne une rotation sans aucune résistance ou points durs.
Toutes les commandes du groupe doivent suivre le groupe vapeur en cas de démontage, soit :
Ouverture et fermeture de la vanne vapeur
Inversion du sens de rotation
Commande du sifflet
Cette contrainte oblige donc à fixer les trois servos de commande solidaires de la plaque de base du groupe. Ces trois servos sont donc bien cachés sous le pont et invisibles à l’oeil une fois le bateau terminé.
 Tous les servos sont solidaires de la plaque de base
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La cheminée d’origine, beaucoup trop courte, sera remplacée par une nouvelle, entièrement réalisée dans un tube aluminium repris au tour pour le façonner aux bonnes dimensions et l’ajuster sur la chaudière.
 La nouvelle cheminée est mise en forme par tournage
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La chaudière sera également isolée avec une couche de tissu spécial résistant au feu et posé contre la paroi, puis avec des lames d’acajou. Le tout sera maintenu par cerclage en laiton et enduit de plusieurs couches de verni de protection transparent.
Non prévu d’origine, j’installe un régulateur permettant de mettre le brûleur en veilleuse une fois la pression de service atteinte ( 2.5 à 3 bars )
 A gauche : vue du régulateur placé devant le réservoir gaz, et à droite : la commande d’ouverture de la vanne vapeur .
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