Arrive enfin le moment tant attendu de la navigation !
Plein de la chaudière, du réservoir de gaz, du graisseur et huilage soigné de la machine.
Mise en chauffe : cette opération nécessite tout de même 7 à 8 minutes pour atteindre une pression de 2 bars au manomètre. Dernier contrôle et le bateau est posé sur sur l’eau. Un grand coup de sifflet, ouverture progressive de la vapeur et voilà le Cheviot en action !
 Préparation et mise en chauffe avant navigation
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 Premiers tours de roues
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 Sillage carractéristique des roues à aubes
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 La passagère vous salue
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 A toute vapeur
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 Arrivée au port
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Conclusions
La forme effilée de la coque donne une excellente pénétration dans l’eau et le bateau file bien à pression réduite.
1/3 d’ouverture de la vanne vapeur donne déjà une vitesse réaliste, ce qui donne une bonne réserve de puissance.
Le fait d’avoir construit léger avec un maximum de lest à la quille et en fond de cale donne une bonne stabilité en roulis, ce qui n’est pas évident pour ce type de bateau.
Le système de réduction permet une rotation régulière et sans à-coups des roues à aubes à bas régime.
La régulation de pression, qui permet la mise en veilleuse du brûleur à 2,5 bars, permet une bonne autonomie en navigation
Mes prévisions se sont avérées exactes et l’autonomie se situe entre 40 et 45 minutes.
Voilà donc un modèle original et inédit qui ne passera pas inaperçu sur l’eau ou en exposition !
Je ne connais qu’une seule autre maquette navigante de ce bateau, c’est celle de Monsieur Christian Meyer. C’est en admirant sa réalisation que j’ai eu envie de construire à mon tour un Cheviot. Christian est l’auteur des deux photos du début de ce reportage. Je le remercie sincèrement d’avoir mis ces dernières à ma disposition ainsi que quelques vues de son Cheviot.
Vous pouvez visiter son site et découvrir sa construction absolument magnifique en cliquant sur ce lien. Odu50