Navimodélisme RC - Webzine de modélisme naval radiocommandé

mardi 23 avril 2024

Accueil Modèles et Kits Voile radiocommandée Vapeur Plans et documentation Radio et équipement moteur Techniques de construction Nouvelles et revue de presse Galerie de photos
  Contact  |  Liens  |  Agenda  |  Plan du site  |  Groupe de discussion  

Superstructures

Calfatage très très facile

Philippe Hof

En regardant l’article d’Alain MEYER intitulé Calfatage facile , je me suis décidé à vous montrer une autre manière, encore plus simple, de réaliser vos planchers : une imitation de calfatage. Il faut tout de même avouer que le résultat est moins réaliste que celui d’Alain. En effet, dans son cas les fibres du bois sont différentes entre chaque latte alors que chez moi c’est uniforme.

Exemple de plancher latté sur un bateau réel - 43.7 ko
Exemple de plancher latté sur un bateau réel

Tracé

Pour recouvrir un pont je fais un gabarit carton de la surface à couvrir, puis, grâce à ce gabarit, je détoure un morceau de contre-plaqué de fine épaisseur aux bonnes dimensions (dans mon cas : échelle 1/18ème - épaisseur 1 mm). J’essaye dans la mesure du possible de mettre le fil du bois dans le sens de la longueur des lattes.

Je commence par tracer, à l’aide d’un compas, la latte de périphérie, avec un écart constant. Puis, avec un crayon à papier (mine de plomb), je trace les lattes longitudinales, sans trop appuyer, juste pour bien les voir. Lorsqu’elles sont trop longues j’ajoute des joints. De la même façon, je dispose des joints entre chaque partie cintrée du bord.

Simulation des joints creux

Une fois le dessin terminé, je creuse chaque joint en utilisant une pointe d’acier, genre pointe à tracer. J’appuie suffisament pour obtenir un creu d’environ un demi milimètre de profondeur bien centré sur le trait au crayon. De cette façon, à l’oeil, la lumière aura pour effet immédiat de simuler un vrai joint. Il faut remarquer que la pointe ne coupe pratiquement pas les fibres mais les écarte.

Ensuite je prends un feutre indélébilenoir avec une pointe fine, ou mieux encore un Rotring d’environ 0,5 mm. Je repasse dans tous les tracés faits à la pointe. Grâce au graphite de plomb déposé par le crayon, l’encre ne bave pas dans les fibres de bois.

Lazurage du plancher

Dès que l’encre est complètement sêche, j’applique plusieurs couches de lazure de la teinte voulue. La teinte chêne clair est à mon goût pas trop mal.

Pour plus de réalisme, il faut prendre soin de controurner chaque ameublement d’une latte le longeant. On peut également simuler des trappes en les cerclant sur leurs contours d’une double latte.

Je trouve ce procédé très rapide et donnant un résultat très acceptable. Il permet d’obtenir un résultat correct même si l’on n’a pas la patience de réaliser un vrai plancher. Le résultat est bien meilleur qu’avec un simple trait, puisque le creusement du ctp effectué à la pointe donne un relief réaliste.

Ce qu’il fallait démontrer !