Gréement courant
Tous les cordages qui sont utilisés pour mettre en place les voiles, les manoeuvres qui vont et viennent pour relever et étarquer les voiles.
Les écoutes de focs de grand-voile, les drisses pour ce qui "grimpe".
Les palans utilisés pour les manœuvres en font aussi partie.
Gréement dormant
Tout ce qui est fixe sur le voilier.
Les haubans, bas-haubans, galhaubans, étais, bastaques, balancines, martingale, pantoires, la sous-barbe, le tout fixé sur le mât.
Le beauprés, la bôme, le gui, les balestrons de voile de flèche.
C’est donc par la description du gréement dormant que nous allons commencer.
LE DORMANT :
Le mât est tenu par les différents haubans, sur chaque bords.
 Gréement dormant Tuiga au début de son armement. L’armoire mesure 205 cm de haut.
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Sur Tuiga, comme le mât est d’une pièce, nous trouvons deux bas-haubans capelés au dessus des barres de flêche, un hauban capelé en tête de mât et un galhauban capelé sur les pitons d’étais des focs et martingale.
Le galhauban passe par le milieu de la barre de flêche et est fixé sur un palan pour le raidir au besoin.
Les cadènes sont fixées en traversant le pont sur des renforts repris sur les couples.
Tous les haubans sont étarqués sur ces cadènes.
 Bastaques de tête Elles sont capelées en tête de mât, étarquées sur des cadènes en passant par un palan.
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 Galhaubans Les galhaubans sont capelés au dessus de la poulie supérieure (mât) du palan d’étarquage de la bôme de grand-voile. Ils sont repris par un palan sur des cadènes.
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 Encornat de la corne de grand-voile L’encornat est une pièce en forme de mâchoire qui coulisse sur le mât. Il tient la corne en place sur le mât et y est retenu par un collier de racage en pommes de bois. Il est hissé à l’aide d’un palan à 4 brins. A cet endroit le mât est fourré d’une plaque de laiton.
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Sur cette photo on remarque la pantoire à laquelle est suspendu le palan utilisé pour hisser la grand-voile, le gui, et son encornat.
 Pataras Les seconds pataras sont capelés sur des pitons au niveau du cerclage des barres de flêche. Ils sont repris par des palans frappés sur des cadènes de pont.
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Les pataras sont activés selon le vent, étarqués au vent pour soutenir le mât et largués sous le vent pour laisser la bôme libre. Sur mon modèle naviguant, je vais décrocher les pataras de tête pour les mettre au pied du mât (ils sont inutiles à cette échelle). Les pataras de flêche restent en place. Le brin fixe de la cadène au premier moufle est un brin élastique (cordonnet de modiste) le poid de la bôme et la force du vent suffisent à "larguer" le palan
 Le pied de beaupré Le pied est cerclé, le petit taquet cylindrique est en fait la tête de la vis qui traverse l’espar pour venir se bloquer dans un écrou fixé sous une petite plaque de laiton collée sur la fougère
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