Suite à des questions posées, je vous donne les explications nécessaires pour l’armement à la pêche au thon. Sur la maquette, l’armement sera celui de deux cannes (babord-tribord). J’ai fait un croquis dans le sens longitudinal (horizontal) et un autre vertical. La canne se nomme aussi perche ou tangon. J’ai trouvé mes renseignements sur le site de l’ifremer et je me suis basé sur un ancien plan acheté au Musée de Concarneau.

Gréement vertical. Il sert pour mettre la perche en position ou la relever.
Tous les bateaux n’ont pas le même agencement concernant le gréement de cette pêche. Pour plus de précisions à ce sujet je vous renvoie au site Bateaux de Pêche des Côtes de France où vous trouverez des vues de beaucoup de chalutiers-ligneurs comme mon Malamok.
Les lignes de pêche sont fixées aux cannes et peuvent être en grand nombre, mais il fallait des bras pour manipuler ces engins à cette époque (1930-60). Déjà que la voile avait presque disparu. Donc 4 à 8 lignes par bord étaient mouillées et cela devait représenter quelques centaines d’appâts à crocher aux hameçons.

Gréement horizontal. Il maintient la canne perpendiculaire au bateau et renforce la rigidité de la canne.
Selon les infos que j’ai reçu d’un modéliste, les perches étaient en partie (basse) en châtaignier d’environ 250 mm de diamètre, allant en s’affinant vers le haut. Le dernier bout (embout) était libre ou haubanné.
 Drisse de canne Elle sert à monter ou descendre la canne.
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Sur le modèle la canne est en tube d’alu éloxé, en deux pièces. La partie basse (1 mètre) fait 9mm de diamètre et la partie haute (embout) fait 7mm pour 40 cm de long. Le mât quant à lui a un diamètre de 16 mm.
Les écoutes avant et arrière se nomment traversiers.
 Ecoute de tangon Les écoutes des tangons sont fixées sur des poulies mobiles sur pattes d’oie.
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Ces traversiers étaient manoeuvrés à la main et tournées sur une bitte à l’avant et sur la traverse de pavois à l’arrière (ou sur une bitte).
 Traversier avant Tourné sur la bitte d’amarrage.
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