Avec ce second article, j’ai le plaisir de vous présenter la suite de la construction de la timonerie de mon Malamok sans nom.
Je pense qu’un marin aime aussi les belles choses même si à l’usage de la pêche la dégradation et l’usure sont énorme. La mer ne fait pas de cadeau, le sel non plus.
 La fin dans la vasière © Google Earth
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Les hublots sont posés avec moult pincettes et serre-joints. Des trous sont percés dans le PVC transparent pour pouvoir y fixer des petits clous en laiton. Ils représenteront les vis ou rivets de maintien ; un filet de colle sur le pourtour et quelques jours de patience. La fenêtre centrale de la timonerie bascule vers l’avant (comme sur les vrais bateaux). Le résultat n’est pas mauvais et ça tient. Les hublots du carré et des portes sont des verres ronds de montres inrayables (merci à ma fille, bijoutière de son état). Ce sera, je crois, le seul modèle de bateau avec des hublots en cristal. Sous le poste de pilotage se trouve dans la réalité la salle des machines ; trois hublots y apportent un peu de lumière et de l’aération lors du mouillage.
 Poste de pilotage De bâbord à tribord : radar, barre et compas, manette des gaz et propulseur, tableau d’instruments moteur. En bas : la table à cartes.
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Dans la timonerie, une table à cartes contre la paroi du carré avec la montre de quart et le baromètre. Le poste de pilotage est constitué d’une console en acajou qui accueuille les instruments de navigation. J’ai mis un éclairage dans les cadrans et dans l’écran du radar. Le même éclairage donne de la lumière dans la salle des machines.
 Guirlande de Noël
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J’ai récupéré une guirlande de table électrique (décoration de Noël). Elle fonctionne en 3 volts et comporte une vingtaine de petites ampoules montées directement sur un fil de cuivre. Un peu d’électronique dans le boitier des piles avec un interrupteur et le tour est joué. Il suffit alors de faire passer les fils dans la console derrière les instruments, redescendre sous le plancher de la timonerie, installer une fixation, et voilà ! Les ampoules inutiles sont emballées dans du scotch noir pour ne pas avoir de rayonnements incongrus où il n’en faut pas. Une ampoule est placée derrière chaque hublot de la salle des machines. Cela ne coûte pas cher et se trouve dans les grandes surfaces de bricolage.
Parlons lumières et électricité : sur le toit de la timonerie une boîte rectangulaire supporte un panneau solaire et contient toute l’électronique, batterie comprise, d’une lampe de jardin récupérée dans une poubelle. C’est fou ce que les gens jettent. Il a simplement fallu remplacer la batterie rechargeable. Mon patron pêcheur a sa table à cartes éclairée par un panneau photovoltaïque !
Bien sûr le toit de la cabine est amovible et des contacts en cuivre relient le circuit aux lampes de navigation et au phare de recherche. Une prise maison relie la coque à la timonerie.
Sur le toit du carré se trouve un support d’antennes avec un éclairage de pont sur l’arrière. L’antenne de la radiocommande s’y trouve aussi. Je n’ai pas oublié les bonbonnes de gaz ni le radeau de sauvetage.

A l’extérieur de cette construction (carré-timonerie), il faut encore placer les détails utiles : extincteur, bouées de sauvetage, support des béquilles, la caisse fourre-tout, les marches d’accès à la cabine. Je n’ai pas oublié la porte du carré.