La dernière fois je vous ai montré le début du montage de la coque. Alors on continue. Maintenant il faut finir cette coque jusqu’à la préparation pour l’aménagement technique de l’intérieur.
Comme le gaillard est volumineux j’ai pensé qu’il serait la place idéale pour le haut-parleur du bruiteur (diesel et sirènes). J’ai récupéré le HP d’une radio
Le HP a 9 watts maximum pour 12 volts et un diamètre de 10 cm, ça fonctionne avec le bruiteur en ma possession.
 charpente du gaillard. Une véritable charpente, avec un pont latté.
|
 Le haut-parleur Présentation du haut-parleur dans la charpente.
|
Une bonne chose de faite ! Maintenant pontage et présentation des potences avant et du portique arrière.
 La platine de télécommande en place Le secteur de barre monté sur la mèche à gauche. Sous le sabord un renfort pour la fixation du portique, le même en bas.
|
Pendant que les différents collages sèchent, préparation et mise place de la platine de télécommande.
 Un beau meuble La coque brute de fabrication, sans lest, prête aux finitions.
|
A ce stade, je passe sur les détails de construction pour arriver à vous présenter une méthode de finition extérieur de la coque. Je ponce, je mastique et reponce, je laque et re-reponce, re-laque nitro, re-mastique et re-re-reponce ! ouf ! Après une dermière couche de laque nitro, je pose un papier japon (papier utilisé pour entoiler les avions en modélisme) Après un bon séchage et une dernière couche de nitro je passe un papier de carrossier très fin pour enlever le brillant. Alors je pose la première couche de peinture diluée. Il est encore temps de corriger les petits défaults qui vont apparaître. On fait alors la finition à la bonne couleur et au nombre de couches suffisant, sans oublier de poncer entre chaque couche.
 Papier japon La première couche de laque est posée.
|
Maintenant on peut passer au lestage extérieur. Des bandes de plomb chinées chez mon couvreur préféré, de la colle, une bande métal (14x5mm) et des vis. Voilà, j’obtient ainsi un lest externe de 780 g de plomb et 760 g de bande molle avec les vis. Je pense que 1540 g à fond de coque ça aide à la stabilité.
Sur ce genre de bateaux (et bien d’autres...) une quille de ragage était montée sur le bouchain. Elle servait principalement à protéger la coque à l’échouage, lors de la marée basse, (oubli des quilles posées trop tard par le mousse... toujours sa faute à lui...)
 Oeuvres vives Quille lestée et bande molle, pose de la bande de ragage, maintenue en place pendant le collage au moyen de papier collant
|
ERREUR...... Là je mérite une grande baffe sur le nez !
J’aime regarder l’avancement de mes maquettes en les regardant sous tous les angles et en m’imaginant leur vie dans la réalité. C’est lors d’une de ces rêveries que je me rends compte que je n’ai pas asser de place pour le treuil devant la timonerie. Il faut changer la position de la cabine (plus en arrière) si je veux pouvoir mettre le mât, l’écoutille de la cale à poissons, le treuil, le treuilliste. Pour y arriver une seule solution couper et coller, positionner et remettre le tout en place.
 Erreur.... A gauche, la timonerie est trop en avant ! A droite, la timonerie a été reculée de 7 cm
|